Il y a longtemps que je ne vous avais présenté un œil.
En voici un dont les iridescences sont spéciales, n'est-ce pas?
Par ailleurs, j'avais ce poème d'Alphonse Allais où l'on se moque du subjonctif (oui, tous ceux que vous allez lire existent) qui attendait depuis très longtemps de vous être présenté.
On y parle de «voir» et de l'amour qui naît de cette vision.
Le prétexte est trouvé.
Voilà l'œil en haut, et voici le poème qui l'accompagne. Ce n'est pas un poème lyrique, il ne saurait faire couler une seule larme de l'œil qu'il accompagne, ni de l'un des vôtres:
Complainte amoureuse
Oui dès l'instant que je vous vis
Beauté féroce, vous me plûtes
De l'amour qu'en vos yeux je pris
Sur-le-champ vous vous aperçûtes
Ah ! Fallait-il que je vous visse
Fallait-il que vous me plussiez
Qu'ingénument je vous le disse
Qu'avec orgueil vous vous tussiez
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu'enfin je m'opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez
1 commentaire:
J'aimerais bien connaitre la référence littéraire de ce poème.
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