mardi 30 juin 2009

Température du 30 juin 2009 à Saguenay

Matin---------------------------------------Après-midi

Invasion ancienne ou invasion récente?

L'auteur de ce cocorico ne réfléchit pas suffisamment sur les mots, me semble-t-il: le sandwich (comme le dit son nom, celui d'un domaine anglais dont un comte était le seigneur, lequel a inventé le sandwich) est aussi le fruit (si je puis dire) d'une invasion.
Moins récente que celle du hamburger mais invasion quand même.
Sans compter que le hamburger est une sorte de sandwich.
Alors la résistance à l'envahisseur ne me semble pas très forte et cela depuis plusieurs siècles (peut-être même que l'on pourrait parler de millénaires, et remonter jusqu'à César).
Où est le dernier village gaulois encore libre d'une domination étrangère?
Seulement dans une bande dessinée!

lundi 29 juin 2009

Température du 29 juin 2009 à Saguenay

Matin---------------------------------------Après-midi

Centre-ville de Saguenay


(Crédit photo: Carl Chatigny-Pedneault)

Voici une photo du centre-ville de l'arrondissement de Chicoutimi (devenu, à toutes fins pratiques, le centre-ville de Saguenay), devant le Saguenay, en direction ouest, c'est-à-dire en direction «eau-douce» de cette rivière, vers l'ancienne ville d'Arvida où je l'ai photographiée et où je vous ai présenté une photo d'elle .

On voit les deux flèches de la cathédrale au centre (photo de la façade ci-dessous), et l'ancien collège Bon-Pasteur en bas à droite (ma femme y a fait son cours classique), avec son petit clocheton.
Sur l'autre rive du Saguenay (le nom est au masculin parce que, davantage qu'une rivière, le Saguenay est un fjord), la rive nord, l'ancienne ville de Chicoutimi-Nord avec l'abrupte Côte Ste-Geneviève dont on voit le trait vertical.
Entre les deux rives, deux ponts, l'ancien qui ne sert plus qu'aux piétons, le nouveau, le Pont Dubuc, du nom d'un industriel dont l'importance a été fort grande au Saguenay.
Voici l'espace que couvre la photo, le rectangle que j'ai tracé sur la carte.


Erreurs signifiantes de manière multiple

Cette page (la page 28) du numéro 41 des «Collections de l'Histoire» (octobre-décembre 2008) de la revue «L'Histoire» que je viens de lire (la page couverture numérisée est en bas).
J'ai encadré un paragraphe, celui-ci:


Il y a des erreurs dans ce paragraphe: David n'est pas le petit-fils de Saül et Salomon n'est pas le fils de Saül mais le fils de David.
Ces erreurs signifient un certain nombre de choses.
1. L'historien interviewé, Jacques Le Goff, a négligé de relire et de vérifier le texte de l'interview qu'il avait accordée;
2. Ou la rédaction du numéro a négligé de le lui faire relire et, éventuellement corriger;
3. L'auteur de l'interview, Véronique Sales, peut être soupçonnée de ne rien connaître à la Bible et, pour cette raison, de n'avoir pas bien compris ce que Jacques Le Goff lui disait (je n'ose soupçonner Jacques Le Goff d'une telle ignorance);
4. Dans les milieux qui tournent autour des spécialistes de l'histoire (ou chez les historiens eux-mêmes?) et dans les milieux de vulgarisation de l'histoire (comme dans la revue à laquelle nous avons affaire) la civilisation judéo-chrétienne est bel et bien en voie de disparition*.
5. La rigueur intellectuelle est également en voie de disparition.
Une petite vérification dans Wikipédia ( pour Saül, pour David et pour Salomon) aurait évité cette erreur et le discrédit qui en est la conséquence.
Voici tout de même la page couverture promise qui pourrait faire l'objet de quiz (qui est représenté sur telle ou telle image ou sur telle ou telle photo?)


Je me demande pourquoi on emploie «Érasmus» plutôt qu' «Érasme» dans le titre du numéro: n'est-ce pas par un désir pseudo-européen mal dirigé -qui n'est au fond qu'un désir anglomaniaque?
En français on ne dit pas «London» mais «Londres», on ne dit pas «Roma» mais «Rome» et on ne dit pas «Érasmus» mais «Érasme». Etc.
À moins qu'on ne désire ressusciter le latin comme «lingua franca» (Erasmus est en latin au cas où vous ne le sauriez pas).
Ou les langues antiques en général.
Si oui pourquoi pas «Hêródotos» plutôt qu'«Hérodote»?
C'est ainsi qu'on disait en Grèce (et non pas «Greece»). Comme vous en doutez bien, je préfèrerais «
Ἑλλάς».

* La disparition de l'aspect religieux de cette civilisation n'est pas pour me déplaire, rassurez-vous: il a été le prétexte à tant de persécutions, d'exécutions et de massacres, malgré le message d'amour dont il était censé être le porteur.

dimanche 28 juin 2009

Température du 28 juin 2009 à Saguenay

Matin---------------------------------------Après-midi

Week-end et fin de semaine

Ces deux calendriers sont d'usage courant (je les utilise maintenant tous deux dans la colonne de droite de ce blogue*).
Dans le premier (que j'appelle «calendrier continental» parce qu'il est, à ma connaissance, le plus répandu sur le continent européen; il est également en usage au Québec), le premier jour de la semaine est le dimanche.
Dans le second («calendrier anglo-saxon» parce qu'il est en usage dans le monde anglo-saxon), le premier jour de la semaine est le lundi.

On peut faire des hypothèses à propos de cette différence entre les deux calendriers: l'anglo-saxon semble respecter ce qu'on pourrait appeler un ordre biblique chrétien des jours: six jours de travail, un jour de repos, le dernier, le dimanche («domini dies», le «jour du Seigneur» selon son étymologie latine), comme dans la célèbre semaine où, selon la Bible, Yahvé créa le monde.
Le calendrier continental, quant à lui, se termine par le samedi, «jour du sabbat», selon son étymologie, et semble héritier de la tradition juive où le jour de repos de Yahvé est le samedi.

Étrange quand on sait l'attachement du monde anglo-saxon à la Bible!
Mais ce n'est pas mon propos de résoudre le problème qui se pose (peut-être).
Mon propos est d'expliquer par cette différence l'utilisation par les Français du terme anglais «week-end» là où les Québécois préfèrent le terme français «fin de semaine».
Quand les Français parlent de «week-end», ils parlent d'une fin de semaine selon le calendrier anglo-saxon, d'une fin de semaine à l'anglaise en quelque sorte, -samedi et dimanche-: c'est un «week-end», pas une «fin de semaine» selon le calendrier qui leur est familier.

Selon ce calendrier, en effet, une «fin de semaine» ne comporte que le samedi, ce qui est, avouons-le, fort déplaisant pour ceux qui préfèrent de longs congés hebdomadaires.
S'ils veulent parler d'une «fin de semaine» comportant le samedi et le dimanche, les Québécois ont donc tort -selon leur propre calendrier- de ne pas utiliser l'expression «week-end».
Mais est-ce que les langues et les usages de la parole ont l'habitude d'être -philosophiquement- logiques?

Bien des idéologies les traversent.

* Ma femme est moi avons reprogrammé le calendrier anglo-saxon pour en faire un calendrier continental: les deux calendriers que j'utilise dorénavant ont le même aspect excepté dans la disposition des jours. Voyez:


samedi 27 juin 2009

Température du 27 juin 2009 à Saguenay

Matin---------------------------------------Après-midi

Millésimes de «la Presse»

Voici les millésimes des vins préparés par le journal La Presse et publiés aujourd'hui à la page 5 de son cahier «Gourmand» de l'édition papier -voir la page couverture de cette édition ci-dessous).
Je n'ai conservé que les années 1996 à 2007 et présenté le tout en deux tableaux pour une meilleure visibilité.
Cliquez-les pour zoomer.

L'Homme déraisonnable

La source de ce tableau n'en indiquait pas l'auteur.

Pour reprendre un peu ma note d'hier sur Michael Jackson (ici) cette réflexion de George Bernard Shaw*.
Qui, dans cette perspective, ne voudrait pas être un peu déraisonnable?
Quitte à souffrir proportionnellement à son niveau de déraison mais pour le bien de l'humanité.

* Reprise ici en format texte: «L'homme raisonnable s'adapte au monde. Celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même. Aussi tout progrès dépend de l'homme déraisonnable».

vendredi 26 juin 2009

Température du 26 juin 2009 à Saguenay

Matin---------------------------------------Après-midi

Lecture et création















Crédits photo
Marc Daniel/Libération Paulette Chevrin/Libération

Ce sont deux photos prises par des lecteurs de Libération.
La photo de Marc Daniel (comme tout Français qui se respecte il a donné un titre anglais à sa photo, croyant ainsi lui ajouter de la dignité, même si elle n'en avait pas besoin, c'est «Ghost*») est celle d'un bois flotté de la rade de Brest (à gauche).
Celle de Paulette Chevrin (à droite) est un mur écaillé (bleu et jaune, couleurs de Vermeer).
Les photos ont chacune leur auteur mais les objets photographiés, qui est leur auteur?
Le travail des éléments, le passage du temps?
Leurs auteurs sont leurs lecteurs: ceux qui les ont isolés de leur environnement et qui les ont ainsi créés.
Les photographes.
La création est la lecture de ce qui préexiste à la lecture, de ce qui est là avant qu'on s'en avise.
Dans la Genèse, l'écrivain dit que pour créer le monde Yahvé a, notamment, séparé le jour de la nuit, la terre de l'eau: pour devenir créateur Yahvé a manipulé ce qui existait déjà.
Qui avait créé cela?
Ce dont parlait l'auteur de la Genèse ce n'est pas tellement de Yahvé, c'est de son propre travail de création à lui.
Métaphoriquement.
Dont il a tiré la fiction de la création du monde par Yahvé.
Rien n'est créé à partir de rien.

* En donnant ce titre à l'objet (ou à la photo) il a cédé à une pulsion figurative. Heureusement la figure du «fantôme» est une fiction.

Le petit Noir qui désirait devenir Blanc

On dit qu'il ne désirait pas seulement
être blanc, il désirait aussi ressembler
à Élizabeth Taylor.
Que de souffrances sous ces visages (masques ?) !

Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas (ou qu'il nous soit à peu près indifférent -c'est mon sentiment à moi), le petit Noir qui était mal dans sa peau (mais littéralement), et qui désirait manifestement devenir Blanc, était un symbole de l'humanité dans la lutte qu'elle mène inlassablement contre la nature depuis qu'elle a émergé de l'évolution.
Comme les hommes qui désirent devenir femmes et les femmes qui désirent devenir hommes.
Par exemple.
Certains humains sont raisonnables et meurent quand c'est le temps selon la loi de la nature.
D'autres inventent mille façons pour vivre encore et encore, -disciplines, entraînements, chirurgies, médicaments, suppléments, injections, traitements, philosophies, etc. (c'est chacun d'entre nous, n'est-ce pas ?)- même si ce n'est pas naturel et pas «raisonnable»: tous, de manière plus cachée, moins extrême, nous agissons comme
Michael Jackson.
Qui ne se maquille pas (oui, même les hommes maintenant), qui ne «s'arrange» pas, qui ne s'attife pas, qui ne se fait pas tatouer, qui ne masque pas ses odeurs naturelles, qui ne se muscle pas, qui ne se rase pas, qui ne se fait pas soigner ?
Qui ne se met pas en scène ?
Qui veut simplement être comme la Nature l'a fait ?
Certains vont plus loin dans le désir commun : ils sont des explorateurs, et les terres inconnues qu'ils arpentent seuls au terme de leurs découvertes seront foulées par tous à plus ou moins brève échéance.
Peut-être est-ce ce rôle d'explorateur extrême qu'il a joué qui rend la «foule sentimentale» à l'égard de
Michael Jackson.
Voici le clip d'Alain Souchon Foule sentimentale ») qui montre des choses à ce sujet (et un peu plus) :


jeudi 25 juin 2009

Température du 25 juin 2009 à Saguenay

Matin---------------------------------------Après-midi

Attentifs et obéissants

Ce sont deux chiens obéissants et attentifs.
Il s'agit de Bob, le labrador, que je vous ai déjà présenté là, , et (décidément il est aussi populaire que la chatte Zoé dans ce blogue).
L'amie qui est avec lui sur la photo s'appelle Omer.
Elle est issue d'une maman dalmatienne et d'un papa bouvier bernois dont on peut suivre les traces respectives sur sa robe.
Elle est en visite chez Bob pour quelque temps.
Ils sont obéissants parce qu'au retour d'une longue promenade de santé on leur a dit de rester assis là où ils sont.
Ils sont attentifs car ils savent que s'ils sont obéissants ils auront une friandise: ils surveillent attentivement si la friandise arrive.

Le Baiser de Vrubel

Crédit Photos: Tobias Schwarz / REUTERS

Ce peintre russe (Dimitri Vrubel, page en russe au bout de ce lien) restaure la fresque qu'il avait peinte jadis (oui jadis, et non pas naguère, puisque cela se passait il y a plus de vingt ans) sur le Mur de Berlin avant la chute de celui-ci.
Cette fresque n'avait pas le style « graffiti » comme la plupart des autres, mais, disons, un style un peu « raphaélesque », si vous me permettez l'adjectif (qui existe néanmoins).
Le style est significatif si l'on pense que parmi les thèmes imposés (contre prébendes) à ce peintre reviennent très souvent les papes, les cardinaux et autres princes et nobles romains et italiens, équivalents exacts des secrétaires généraux (l'Ukrainien Brejnev et l'Allemand Honecker) et autres apparatchiks et « nomenklaturistes » communistes qui s'embrassent ici.
(Les membres de la nomenklatura comme les membres des clergés chrétiens vivent de ce que rapportent les sacrifices et le travail des fidèles et des militants, n'est-ce pas ? )
Mais il y a aussi le baiser qui est significatif: quelque chose d'équivalent existe (existait ?) chez les mafiosi, même si ce n'est pas nécessairement sur les lèvres que les baisers aboutiss(ai)ent.
Ceux qui avaient pris le pouvoir avec Lénine et Staline en Russie (et ceux qui l'exercent encore aujourd'hui) se révèlent ainsi, à mon avis, -candidement car ils voulaient par ces embrassades éperdues simplement justifier le titre de « tovaritch » qu'ils s'entredonnaient- comme membres d'une mafia politique dont les mœurs ressemblaient fort à celles des mafias italiennes.
Je pense au vers de Racine (que celui-ci attribue à Néron dans la pièce « Britannicus »)

J'embrasse mon rival mais c'est pour l'étouffer.

On pourrait ici paraphraser ce vers comme ceci (au choix, tous les vers s'appliquent):

J'embrasse mon ami mais c'est pour l'étouffer.
J'embrasse mon ami mais c'est pour le mater.
J'embrasse mon ami, c'est pour me protéger.
J'embrasse mon ami, c'est pour le poignarder.

Peut-être ces vers s'appliquent-ils plus largement qu'à des groupes de malfaiteurs : peut-être s'appliquent-ils à tout groupe (partis politiques, associations, organisations, conseils d'administration, etc.) dont le but est de s'emparer du pouvoir ou de s'approprier les biens d'autrui sous des prétextes altruistes.

mercredi 24 juin 2009

Température du 23 juin 2009 à Saguenay

Matin---------------------------------------Après-midi

Après un an, la toujours belle Noémie

(Cliquez la photo pour voir le bleu
absolument époustouflant des yeux)

Vous vous souvenez de la belle Noémie dont je vous ai parlé et .
Eh bien la voilà après un an d'absence dans ce blogue.
Ses yeux (et son maillot) ont tellement les couleurs du Québec (avec des nuances différentes), que je ne crois pas qu'il y ait de circonstances plus favorables pour vous la présenter à nouveau.
Ses petites sœurs sont nées avant-hier, des petites jumelles identiques qui viendront un jour lui tenir compagnie ici.

Fête nationale du Québec-Iris, sentier, Saguenay, Manoir du Saguenay

Un iris versicolore, fleur nationale du Québec.
Cette note
explique les circonstances
de cette photo, prise hier (23 juin) vers midi.

C'est la fête nationale du Québec aujourd'hui mais c'est hier que, sans l'avoir programmée, cette note à ce sujet s'est, en quelque sorte, imposée à moi.

Avec des amis (Sylvie et Jacques, eh oui, j'ai un ami qui s'appelle Jacques comme moi : imaginez les quiproquos), nous sommes allés, ma femme et moi, faire une promenade dans les sentiers derrière le Manoir du Saguenay (dont je vous ai déjà parlé , où vous pourrez vous renseigner sur ce bâtiment).
Voici notre point de départ, ledit Manoir :


Vue d'ensemble du Manoir du Saguenay,d'un point de vue différent de celui que j'avais adopté dans ma présentation antérieure.


Le sentier que nous avons emprunté
pour notre promenade commence
à
cette chaîne, entre ces deux potelets 

rouge et blanc, installée pour interdire les sentiers
aux motos et autres quatre-roues.


Le sentier que nous avons pris pour notre promenade
passe devant
cette serre qui servait (sert ?)
de jardin d'hiver au Manoir.

C'est une vue (inédite) du toit de la façade
arrière du Manoir
que l'on aperçoit
sur une petite portion du sentier.


Et voici le point d'arrivée de notre promenade, le magnifique Saguenay, presque sauvage à l'intérieur de l'ancienne ville d'Arvida, dans sa portion « rivière et eau douce » entre Alma et Chicoutimi (par opposition à sa partie « fjord et eau salée » entre La Baie et Tadoussac). Pour conserver l'échelle j'ai pris soin de placer un pêcheur à droite de la photo. Voyez les petits rapides :

(Cliquez toutes les images pour zoomer)
Pour arriver là voici une vue du sentier que nous avons emprunté :


Il y a une longue cascade.

Et, tout à coup, parmi les fleurs sauvages, perdus parmi les herbes et les joncs, ces iris, comme pour souligner la fête nationale d'aujourd'hui (du moins est-ce à cela que je les fais servir) :


Le plus petit iris en bas est moins éclatant.
Je le néglige donc. Fatalité !
Cruelle Nature !


L'iris a la forme d'une « fleur de lys » :
on dit même que la « fleur de lys » prend
son origine, non dans le lys, mais dans l'iris.

Je n'ai évidemment pas, comme vous le voyez, économisé les octets tant j'étais ravi de cet heureux hasard qui réunissait devant mes yeux iris et fête nationale.
Heureuse fête nationale, donc, aux visiteurs québécois.

Et bienvenue aux visiteurs étrangers qui veulent se réjouir avec eux de l'existence en Amérique de cette nation, qui a été historiquement la première du monde dont les citoyens ont majoritairement utilisé la langue française (eh oui, encore une fois, c'est en Amérique, dans le Nouveau Monde, que cette première a eu lieu).
Pour replacer notre promenade dans son contexte géographique, voici où elle a eu lieu, à droite de la carte dans le rectangle situé entre le nom «Shipshaw» en haut, le nom «Jonquière» en bas à gauche et le nom «Arvida» en bas à droite :



Et voici un zoom sur le rectangle de la carte précédente :



mardi 23 juin 2009

Température du 23 juin 2009 à Saguenay

Matin---------------------------------------Après-midi

Une pauvre jeune fille qui meurt et un symbole de notre esclavage qui durera tant qu'une quelconque religion exercera un quelconque pouvoir

C'est la jeune Iranienne -Neda- en train de regarder le téléphone cellulaire qui filme son agonie et, bientôt, sa mort.
Elle est le symbole de ce que sont les femmes quand les religions ont le pouvoir.
Que la mort de cette jeune fille se passe dans un pays où la religion musulmane a effectivement le pouvoir est significatif car cette religion est celle où la femme est proclamée institutionnellement inférieure, et elle est parmi les seules religions qui ne distinguent pas encore entre «César» et «Dieu», entre le «royaume de la Terre» et le «royaume du Ciel*», entre la loi civile (le Droit) et la loi religieuse (la charia).
Tant qu'une religion exercera la moindre parcelle de pouvoir sur la Terre au nom d'une prétendue «royauté de Dieu», tous les humains, pas seulement les femmes, tous les humains seront irrémédiablement esclaves.

* Oser donner à Dieu un titre comme celui de «roi» ou d'«empereur» ou de «seigneur», ou un quelconque titre humain, constituerait à mes yeux, si j'étais Dieu, un crime de lèse-divinité.
Et je ne parle pas du crime de lui attribuer de gros livres de paroles et de commandements.