samedi 30 décembre 2023

Température du jour à Arvida (30 décembre 2023)


 

Qu'y a-t-il là-bas

Qu'y a-t-il là-bas ?
Qu'importe, on y va en train !
 

[L]es femmes semblent exercer une influence « civilisatrice » sur les hommes

« […] les femmes semblent exercer une influence « civilisatrice » sur les hommes. « C’est inévitable, pense Ahmet Altan. Sans les femmes, les hommes ne seraient pas civilisés. C’est impossible. Je le crois profondément. Ce sont elles qui nous font. Comme mères, comme amoureuses, elles nous apprennent beaucoup de choses de la vie. Elles sont plus sages et savent bien mieux que nous ce qui est important et ce qui ne l’est pas. ».

Ahmet Altan

Et les super-riches imposèrent le christianisme


 Et les super-riches imposèrent le christianisme 

La nouvelle secte ne triomphe vraiment dans l’Empire qu’à la fin du IVe siècle. Grâce au ralliement des nobles romains et à une génération de prosélytes exceptionnels. 

Publié dans le magazine Books, janvier / février 2017.
 Par Baptiste Touverey 

Un homme seul mais digne, drapé dans sa toge de sénateur, qui s’oppose, vestige d’une époque révolue, aux flots montant d’un christianisme triomphant et tente en vain de sauver des ­fureurs de la religion nouvelle les anciens dieux de Rome : telle est l’image qu’a laissée Quintus Aurelius Symmachus, dit Symmaque. En 384, il conjure l’empereur Valentinien II de restaurer les privilèges des Vestales – ces gardiennes d’un culte presque aussi vieux que Rome –, supprimés par son prédécesseur Gratien (pour des raisons avant tout financières). Ambroise, l’évêque de Milan, s’insurge contre cette assistance à une religion condamnée, brandit la menace d’une excommunication et obtient gain de cause. La défaite de Symmaque l’a figé dans ce rôle de grand perdant de l’histoire, d’aristocrate isolé, menant dans ses villas de Campanie une existence coupée d’un monde qu’il ne comprenait plus. 
Dans son Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain, Edward Gibbon en fait une figure quasi tragique, l’ultime défenseur du « paganisme expirant ». 
L’intéressé aurait pourtant été surpris d’apprendre qu’il était le « dernier des païens ». Comme l’explique Peter Brown dans son nouveau livre, Symmaque n’était pas cet archaïsme vivant, ­encore moins l’ennemi désespéré du christianisme. « Il entretint sans doute des relations personnelles avec Ambroise de Milan ; il patronna le jeune Augustin et fut un grand ami du poète [chrétien] Ausone. » Homme de réseaux, il se voyait avant tout comme un noble romain et portait sur le christianisme un regard bien trop condescendant pour nourrir envers lui une vraie hostilité. Seule comptait à ses yeux la majesté de Rome, conviction qui n’avait rien de marginal et était partagée par la plupart de ses concitoyens. 
À la fin du ive siècle, l’opposition entre chrétiens et païens n’avait pas le caractère tranché que nous lui avons longtemps prêté. 
La victoire du christianisme s’annonçait à peine. Les contemporains ne pouvaient guère la discerner, encore moins s’en inquiéter.
 Dans À travers un trou d’aiguille, Peter Brown, le plus grand spécialiste de l’Anti­quité tardive, notion qu’il a contribué à forger pour succéder à celle de Bas-Empire, retrace la généalogie de cette lente victoire. Il la replace dans son contexte et rend toute leur épaisseur et toutes leurs ambiguïtés aux personnages qui l’ont rendue possible ou en furent les témoins. 
Ce triomphe, il le scrute à l’aune du rapport de l’Église à la richesse – une perspective-clé pour comprendre comment le christianisme a fini par s’imposer. Sa thèse pourrait se résumer ainsi : l’Église n’est pas devenue riche parce qu’elle avait pris le pouvoir, elle a pris le pouvoir parce qu’elle était ­devenue riche. C’est parce que les fonds se sont mis à affluer vers elle que l’institution a fini par occuper cette place unique en Occident. 
Quand intervient le tournant décisif ? 
Ce problème n’a cessé d’obséder les historiens. Il est clair que la conversion de l’empereur Constantin, en 312, s’est révélée cruciale. 
Dans A History of the Later Roman Empire, James Bury, cité par Brown, y voit « l’acte le plus audacieux jamais commis par un autocrate au mépris de la vaste majorité de ses sujets ». 
Un avis partagé par le grand historien français Paul Veyne : dans Quand notre monde est devenu chrétien, il note l’importance « gigantesque » de Constantin « dans le cours de l’histoire humaine ». 
Au ­début du IIIe siècle, les chrétiens ne représentent qu’un dixième de la population de l’Empire. Ils seraient, selon toute vraisemblance, restés une secte minoritaire sans la conversion inespérée de l’empereur. Mais celle-ci a-t-elle suffi ? Non. Veyne ­estime que si, en 364, après la mort prématurée de l’empereur Julien l’Apostat (qui était revenu au paganisme), l’armée n’avait pas désigné comme successeur le chrétien Valentinien (« pour mille raisons où la religion n’entrait guère ») plutôt qu’un païen, la nouvelle religion aurait très bien pu n’être qu’une « parenthèse historique ». 
Brown situe le point de non-­retour plus tard encore : « C’est l’accélération de l’entrée des riches dans les églises chrétiennes au cours de la période qui suivit 370 qui marqua le vrai début du catholicisme triomphant du Moyen Âge. » L’auteur montre que, si Constantin a protégé le clergé, il lui a refusé « en même temps toute emprise sur les classes supérieures de la société romaine ». Sous son règne, les chrétiens ne s’attendent qu’à demeurer une minorité favorisée. Il s’agit encore d’une religion de classes moyennes. « Les évêques et le clergé étaient privilégiés précisément parce qu’ils n’étaient pas censés être les égaux des riches, remarque Brown. Ils ne devaient pas chercher au-dessus d’eux en recrutant des membres de la classe curiale. Ils n’étaient pas même autorisés à recevoir de riches plébéiens dans le clergé. Leur travail était au contraire de regarder en bas vers les pauvres. » Pourquoi, alors, les plus aisés finirent-ils par se rallier à la religion nouvelle ? Parce que, « en dehors du règne court et glaçant de l’empereur païen Julien l’Apostat, les dirigeants du monde romain demeurèrent chrétiens », explique Brown. On ne doit pas sous-estimer la « douce violence » que fit peser sur la société des classes supérieures la présence permanente d’une cour chrétienne, même en des temps où les politiques des empereurs (et le choix de leurs serviteurs publics) tendirent à demeurer indifférents à la ­religion. Il n’en demeure pas moins que la richesse posait un problème épineux à la nouvelle croyance. Dans l’Évangile de saint ­Mathieu, un jeune homme riche demande au Christ ce qu’il doit faire pour être sauvé. ­Jésus lui répond : « Vendre tout et le donner aux pauvres », puis, voyant le jeune homme s’éloigner tristement, prononce la phrase fameuse (qui donne son titre à l’ouvrage de Brown) : « Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. » Richesse et salut s’excluaient donc ? Le livre de Brown montre comment, peu à peu, l’Église est parvenue à lever cette diffi­culté et à faire passer les riches à travers ce « trou d’aiguille ». La solution consista notamment à redéfinir le concept de « don ». À l’évergétisme, c’est-à-dire à une libéralité s’adressant avant tout à des concitoyens (riches ou pauvres), succéda une générosité dirigée avant tout vers les pauvres (concitoyens ou non). Le terme de « pauvres » fut lui-même défini d’une façon toute particulière : il ne s’appliquait pas seulement aux vrais indigents, mais aux « moins riches », à ceux qui n’étaient ­démunis que par rapport aux très riches ou aux plus riches. Et l’Église ­finit par reven­diquer pour elle-même cette qualifi­cation, si bien que donner au clergé revint à donner aux pauvres. Le célibat des prêtres fut en partie conçu comme un moyen d’attirer les aumônes : il distinguait radi­calement le clergé des profanes et en faisait un groupe révéré qu’il était bon de soutenir ­financièrement. La date charnière pourrait donc être l’élection d’Ambroise comme évêque de ­Milan, en 374. On mesure mal le séisme qu’elle représenta à l’époque. C’était « une anomalie socio­logique », note Brown ; la première fois, dans l’Occident chrétien, qu’un aristocrate accédait à ce poste réservé jusqu’ici aux classes plus modestes. Avec lui émerge une génération nouvelle de dirigeants chrétiens – Paulin de Nole, Jérôme et bien entendu Augustin –, bien plus brillants que les cadres assez ternes qui présidaient jusqu’alors aux destinées de l’Église. C’en est fini du christianisme discret de l’époque constantinienne. C’en est fini, aussi, du dédain des nantis pour la religion nouvelle. La fortune d’un Paulin de Nole égale celle d’un Symmaque, autant dire d’un Rockefeller. Quand, en 395, il décide d’abandonner son existence de grand seigneur pour devenir non pas même évêque, mais simple prêtre, c’est un coup de tonnerre dans l’Empire. Il est le premier super-riche à franchir le pas. (Ambroise faisait certes également partie de l’aristocratie, mais de l’aristocratie récente.) Jérôme, qui traduisit la Bible en latin et écrivit des épitres dans lesquelles il fustige la richesse, vient lui aussi d’une bonne ­famille, et Brown montre à que point son image d’ermite correspond peu à la réalité de son existence. Citant une étude de Megan Williams, il relève que Jérôme « semble avoir été plus attiré par l’idée ascétique que par la vie ascétique ». Son existence, il la passa en fait bien moins dans un dénuement complet, écrasé par le soleil du désert, qu’« à l’ombre de grandes bibliothèques ». « Il était irrévocablement attaché à des personnes riches qui payaient les collections dont dépendaient ses entreprises littéraires. […] Mais Jérôme n’aurait pas été Jérôme s’il n’avait pas été ­capable de masquer, sous d’ingénieuses fioritures rhétoriques, le paradoxe que constituait la combinaison d’une persona monastique prônant l’extrême pauvreté et d’un érudit lié à des livres coûteux. » Dans cette galaxie de riches notables ayant choisi de rejoindre les rangs de l’Église, le plus ­illustre, Augustin, fait figure de parent pauvre. Son statut social est confus. Pour autant, il « ne fut jamais un moins que rien », écrit Brown. Sa famille « était proche du sommet de la petite pyramide de Thagaste », une ville très secondaire d’Afrique du Nord, il est vrai. En fait, le futur évêque d’Hippone ­venait d’un groupe d’autant plus entre­prenant qu’il avait le statut précaire de la petite bourgeoisie. « Loin d’être celle d’un prodige solitaire, la carrière d’Augustin fut représentative des ­espoirs de toute une classe. Tel le bourdonnement d’un essaim de frelons sortant de leur nid, l’effervescence que produisaient les personnes de cette espèce communiqua une énergie inégalée à la vie culturelle et religieuse du monde latin aux ive et ve siècles. » En relativisant le caractère décisif de la fin de l’Empire romain d’Occident, en 476, et en soulignant l’unité des siècles précédant cette date avec ceux qui la suivent, les tenants de l’Antiquité tardive ne proposent pas seulement une nouvelle pério­disation. Ils entendent réha­biliter une époque longtemps présentée comme une simple décadence. 
L’ouvrage de Brown, fruit du travail de toute une vie, rend compte de la solidité et des ressources étonnantes d’un empire qui, loin d’agoniser pendant des siècles, sut se renouveler, mettre en place un système fiscal sans équivalent avant l’âge moderne et surtout promouvoir de nouvelles élites. Ce n’est que lorsque cette dynamique se grippa que l’Empire vola en éclats : l’ascension sociale s’effectuant désormais mieux à l’échelle locale, les cours des monarques barbares devinrent les nouveaux centres de pouvoir. Les immenses fortunes de jadis s’évaporèrent. Dans ce monde appauvri, conclut Brown, « les chefs des Églises se rendirent compte que c’étaient eux – et non les grands propriétaires terriens laïcs dont les fortunes écrasaient auparavant celle des Églises – qui étaient enfin ­devenus très riches.»

— Cet article a été écrit pour Books

mardi 26 décembre 2023

Température du jour à Arvida (26 décembre 2023)


 

Impardonnables crimes

Et, outre cette déplorable extinction canine, de combien de disparitions d’êtres humains et de cultures humaines originales cette cruelle et aveugle invasion chrétienne (que l’on appelle ici « colonisation ») n’a-t-elle pas été criminellement coupable ?

Message ignoré

Le message de Banksy dans cette œuvre me semble clair, et pourtant, ceux qui l’ont volée vont tenter de la vendre aux méprisants propriétaires ou utilisateurs d’avions !

lundi 25 décembre 2023

Température du jour à Arvida (25 décembre 2023)


 

Poinsettia moucheté

C’est le poinsettia moucheté qui resplendit dans notre salle à manger depuis au moins une semaine.
Devenue le symbole de Noël, cette plante originaire du continent Ouest-Atlantique,  que les envahisseurs européens ont baptisé « Amérique », à partir du prénom de l’un d’entre eux (Amerigo Vespucci), n’a pourtant rien à voir avec la naissance d’un prétendu « divin messie », et c’est la raison pour laquelle elle me plaît à moi : elle est le symbole d’un évènement avec lequel elle n’a rien à voir, ce qui me semble en dire long sur cet évènement !
 

Le haïku du clown satanique


 Le haïku du clown satanique

 
un clown satanique
veut faire un enfer du monde
un enfer de merde




Pour un Noël bleu

Toujours pas de neige pour Noël !
Voici plutôt de l'herbe bleue !
Je suis sûr qu'on s'y habituera !
Pour un Noël bleu !

dimanche 24 décembre 2023

Température du jour à Arvida (24 décembre 2023)


 

Make the real Trump true again

Make the true Trump real again !
 

Pourquoi ?

Complétez la phrase : Si Dieu existe… 

… serait-ce si grave à ses yeux que nous, petits humains minuscules qu’il a créés dans cet immense univers, nous blasphémions ou ne prenions pas le temps de prier ou d’aller suffisamment à l’église ? Pourquoi ça le dérangerait au point où il veuille nous punir pour l’éternité si nous n’écoutons pas ses volontés, alors qu’il nous a lui-même créés comme nous sommes et qu’il peut tout transformer comme il le souhaite puisqu’il est tout-puissant ? Pourquoi serait-ce si important à ses yeux de nous éduquer ainsi et pourquoi serait-ce si pertinent que nous croyions en lui sans avoir de preuve de son existence ?

Luc Langevin

Jamais rien à signaler à Bethléem

De toute façon, à part la guerre, il ne s’est jamais rien passé à Bethléem en un quelconque décembre !
Io Saturnalia !

Ils sont tous partis

Que se passe-t-il ?
Ils sont tous partis !
Ils m'ont laissé seul cette nuit !

 

samedi 23 décembre 2023

vendredi 22 décembre 2023

Température du jour à Arvida (22 décembre 2033)


 

Noir et blanc

Noël ne sera pas blanc mais noir et blanc avec beaucoup de noir !

 

Fétides odeurs trumpiennes

Trump est l'un des principaux « caganers » ( « santon chieur », en français) de la décennie.
Un « caganer » est le produit d'une tradition catalane.
Vous avez vu les étrons qu'il a déféqués durant sa présidence et les plus gros encore qu'il défèque depuis sa défaite.
Hélas, ses étrons pendant longtemps empoisonneront l'atmosphère de toute la Terre de leurs fétides odeurs !