dimanche 31 janvier 2021
Des antilopes naines
Celui qui a refusé qu’on le proclame dieu
Tibère, successeur d'Auguste, le seul César qui a explicitement refusé d’être « divinisé » (proclamé dieu) après sa mort.
samedi 30 janvier 2021
Un condo du Ritz
Un château incendié
C'est une vue des hauteurs de Québec en 1835, peu de temps après qu'un incendie ait détruit le château Saint-Louis depuis lequel, pendant deux cents ans, l'Amérique du Nord, presque entière (les colonies anglaises des rivages de l'Atlantique exceptées) a été gouvernée.
Voici une vue rapprochée (à gauche de la photo) du château incendié, qui sera remplacé bientôt par la terrasse Durham, puis, éventuellement par la terrasse Dufferin qui existe aujourd'hui devant l'hôtel Château-Frontenac :
Du château incendié, il reste des vestiges sous la terrasse !vendredi 29 janvier 2021
Champ de bruyère
jeudi 28 janvier 2021
Quatre siècle que les nations chrétiennes procèdent à l'extermination des races rouge, jaune et noire
« Anatole France » par Antoine Bourdelle, musée d'Orsay
Contre les thuriféraires récents du colonialisme (oui, en France même, des méprisables bipèdes de droite, d'autres de chacun des pays d'Europe) :
Nous savons bien qu'en Afrique, en Asie, de
toutes les colonies, à quelque peuple qu'elles appartiennent montent
les mêmes plaintes, les mêmes hurlements de douleur vers le ciel sourd.
Nous savons, hélas! cette vieille et terrible histoire. Voilà quatre
siècles que les nations chrétiennes se disputent entre elles
l'extermination des races rouge, jaune et noire. C'est ce qu'on appelle
la civilisation moderne.
Il n'est pas là mais il est là !
mercredi 27 janvier 2021
Le chat s'amuse plus que moi ?
Quand je joue avec mon chat, qui sait s'il ne s'amuse pas plus de moi que je le fais de lui ?
Humbles bijoux
mardi 26 janvier 2021
Ecclesiæ, non Dei !
lundi 25 janvier 2021
Fatuité
Vive le nouveau chat grognon
Comme sa mauvaise humeur nous manquait ! Elle revit !
dimanche 24 janvier 2021
Boutons de manchette
Accessoires élégants, ils demeurent portés dans les milieux professionnels où une tenue raffinée est de rigueur, comme la banque d'affaires ou les cabinets d'avocats d'affaires, et plus généralement dans les costumes de cérémonie associés à des événements festifs tels que les mariages et les soirées mondaines.
samedi 23 janvier 2021
La baie de Tokyo
Il y a maintenant des siècles que je n’ai vu ces plages et cette baie, et la vision que j’en garde peut dater. Mais on m’a dit que rien n’a tellement changé, sauf en ce qui concerne les condoms, par rapport à mes souvenirs.
Je me rappelle une immense étendue d’eau, peut-être plus propre et plus brillante si on la regarde à distance, mais bourbeuse, fétide et glacée vue de près, comme le Temps qui ronge les objets et les charrie en un perpétuel va-et-vient. La baie de Tokyo, par un jour donné, est susceptible de faire échouer n’importe quoi sur le rivage. Vous n’avez qu’à nommer ce que vous voulez, et elle finit tôt ou tard par le rejeter : un cadavre, un coquillage qui est peut-être de l’albâtre, d’un rose vif pareil à celui de la citrouille, avec une spirale senestre qui monte inévitablement au sommet d’une corne aussi innocente que celle de la licorne, une bouteille renfermant ou non un message que vous pourrez ou non déchiffrer, un fœtus humain, un morceau de bois poli avec le trou d’un clou – peut-être un fragment de la Vraie Croix, qui sait – et puis des cailloux blancs et des cailloux noirs, et des poissons morts, des saint-pierre évidés, des mètres de câble, des coraux, des algues et ces perles blanches qui furent les yeux du mort. C’est ainsi. Vous laissez l’objet sur place, et au bout d’un moment la baie le remporte. Elle opère de cette façon. Ah ! oui… autrefois elle pullulait aussi de condoms, témoignages flasques, presque transparents, de l’instinct de perpétuer l’espèce une autre nuit plutôt que celle-là, parfois porteurs de dessins ou d’inscriptions obscènes, parfois munis à leur extrémité d’une plume. Ils ont presque disparu aujourd’hui, ai-je entendu dire, comme l’Edsel, la clepsydre et le tire-bouton, tués et perforés par la pilule à toute épreuve, qui, en plus, augmente le volume des seins, alors qui s’en plaindrait ? Quelquefois, quand je marchais sur la plage dans le matin fouetté par le soleil, me remettant, sous l’action de la brise froide, des effets du repos et du congé de récupération pris après une petite guerre bien propre en Asie où j’avais perdu un jeune frère, quelquefois j’entendais des cris d’oiseaux alors qu’aucun oiseau n’était en vue. Ce qui ajoute l’élément de mystère grâce auquel la comparaison est inévitable : la vie est une chose qui me rappelle de près les plages de la baie de Tokyo. Tout arrive. Des objets étranges et singuliers sont rejetés en permanence sur le rivage. J’en suis un et vous aussi. Nous passons un certain temps sur la plage, peut-être côte à côte, et puis cet élément bourbeux, glacé, fétide vient tout ratisser avec les doigts liquides d’une main qui s’effrite, et certains des objets repartent. Les mystérieux cris d’oiseaux sont l’accomplissement de la condition humaine. Les voix des dieux ? Peut-être.
Le Rocher Percé en hiver
Jardin extraordinaire
vendredi 22 janvier 2021
1904, Pennsylvanie
Iglous de verre en Finlande
jeudi 21 janvier 2021
mercredi 20 janvier 2021
Le départ d'un des clowns
De la neige !
mardi 19 janvier 2021
Que regardez-vous ?