dimanche 31 janvier 2021

Température du jour à Arvida (31 janvier 2021)


 

Des antilopes naines


 C’est une antilope naine (dik-diks) d’Afrique au museau en forme de cœur, digne, je crois, d’être la mascotte de la Saint-Valentin.
Ne trouvez-vous pas ?

Celui qui a refusé qu’on le proclame dieu


 Tibère, successeur d'Auguste, le seul César qui a explicitement refusé d’être « divinisé » (proclamé dieu) après sa mort.
Du moins parmi les Césars qui sont morts en possédant toujours le pouvoir !
Cette statue (découverte en 1741 dans les ruines d'Herculanum) le représente en « pontifex maximus », en grand prêtre de la religion romaine (les papes, qui se sont emparés de ce titre après la disparition des Césars, l’ont fait traduire en français par l’expression « souverain pontife »).
Pour ma part, je crois que Jésus, le Galiléen, aurait lui aussi refusé d’être proclamé dieu, ce titre le tirant du côté des empereurs, des rois, des dictateurs de tous titres et, par conséquent, permettant à ceux-ci de régenter et d’exercer un pouvoir sans frein (puisque d’origine divine) sur les véritables égaux du Galiléen, les petits, les pauvres, les faibles, les sans pouvoir !
Peut-être le refus de Tibère, qui exerçait le pouvoir impérial pendant la vie de Jésus et au nom de qui celui-ci fut condamné à la crucifixion par Ponce Pilate, son représentant en Judée, est-il significatif dans cette perspective.
Ceux qui exercent un quelconque pouvoir et se réclame du Galiléen le font mensongèrement !

samedi 30 janvier 2021

Température du jour à Arvida (30 janvier 2021)


 

Un condo du Ritz


J'ai toujours voulu savoir quelle vue on pouvait avoir sur Montréal de la terrasse d'un condo de l'hôtel Ritz-Carlton, sur la rue Sherbrooke, près du Musée des beaux-arts.
Eh bien, un de ces condos, appartenant à un membre de la riche famille Desmarais, a été mis en vente (11 millions de dollars canadiens) récemment et on en a publié des photos, dont celle-ci, présentant une vue à partir de sa terrasse.
Ma curiosité est satisfaite ! 
Ce gros bâtiment en face c'est celui des appartements « Le Château » ; à gauche, l'ancienne église Erskine & American, devenue le pavillon Claire et Marc Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal, et le pavillon Michal et Renata Hornstein un peu plus loin.  
À l'horizon, le sommet du mont Royal. 
Et voici une vue partielle de l'intérieur du condo (photo ajoutée le 8 février 2021) :

Un château incendié

C'est une vue des hauteurs de Québec en 1835, peu de temps après qu'un incendie ait détruit le château Saint-Louis depuis lequel, pendant deux cents ans, l'Amérique du Nord, presque entière (les colonies anglaises des rivages de l'Atlantique exceptées) a été gouvernée.  

(La vue est du graveur Coke Smyth)

Voici une vue rapprochée (à gauche de la photo) du château incendié, qui sera remplacé bientôt par la terrasse Durham, puis, éventuellement par la terrasse Dufferin qui existe aujourd'hui devant l'hôtel Château-Frontenac  :

Du château incendié, il reste des vestiges sous la terrasse !

Le rouge-gorge et l'hiver

Un rouge-gorge européen affrontant, du mieux qu'il peut, un hiver étrange !
 

vendredi 29 janvier 2021

Température du jour à Arvida (29 janvier 2021)


 

Champ de bruyère

C'est un champ de bruyère en Écosse.
J'aime le terme « bruyère » et sa connotation romantique.
Par conséquent, quand je vois un champ de bruyère, j'ai la tentation de le faire voir.
Je succombe donc à la tentation, aujourd'hui !


 


 C'est l'astronaute Julie Payette, vice-reine démissionnaire du Canada pour cause de gestion toxique de sa fonction de représentante de la reine d'Angleterre au Canada.
Certains politicien(ne)s et personnes d'autorité (actuel(le)s ou récent(e)s ou historiques) sont (ou ont été) aussi toxiques qu'elle et ont plus ou autant d'avantages de retraite qu'elle !
Il faudrait les caricaturer aussi, non ?

 


jeudi 28 janvier 2021

Température du jour à Arvida (28 janvier 2021)


 

Quatre siècle que les nations chrétiennes procèdent à l'extermination des races rouge, jaune et noire

« Anatole France » par Antoine Bourdelle, musée d'Orsay

 

Contre les thuriféraires récents du colonialisme (oui, en France même, des méprisables bipèdes de droite, d'autres de chacun des pays d'Europe) :

Nous savons bien qu'en Afrique, en Asie, de toutes les colonies, à quelque peuple qu'elles appartiennent montent les mêmes plaintes, les mêmes hurlements de douleur vers le ciel sourd. Nous savons, hélas! cette vieille et terrible histoire. Voilà quatre siècles que les nations chrétiennes se disputent entre elles l'extermination des races rouge, jaune et noire. C'est ce qu'on appelle la civilisation moderne.

Il n'est pas là mais il est là !

C'est Naples, à partir d'une arcade d'un balcon !
Plutôt une partie de Naples, car on ne voit pas le Vésuve comme si on voulait le nier !
Il n'est pas là mais il est là !
Néanmoins, pour le moment, tout est calme et beauté !
Pour le moment !
 

dimanche 24 janvier 2021

Température du jour à Arvida (24 janvier 2021)


 

Un œil vert nous regarde !

Un œil vert nous regarde !
Il est liséré de points d'or !
 

Boutons de manchette

C'est ce qu'on appelle (ou appelait) des boutons de manchette !
Il y a bien longtemps que j'en avais vu et je me demande même où sont passés les miens, certainement pas aussi beaux que ceux-ci !
Selon Wikipédia (ici) :

Accessoires élégants, ils demeurent portés dans les milieux professionnels où une tenue raffinée est de rigueur, comme la banque d'affaires ou les cabinets d'avocats d'affaires, et plus généralement dans les costumes de cérémonie associés à des événements festifs tels que les mariages et les soirées mondaines.

 
Je n'appartiens pas à ces milieux professionnels et il y a bien longtemps que j'ai assisté à des mariages ou à des soirées mondaines.
Dans ces temps de pandémie, il n'y a plus de ce genre de choses et, de toutes façon, dans ma campagne provinciale, même en temps ordinaire, les choses qui devraient être chic (commandant, par exemple, des boutons de manchette) ne le sont pas !

samedi 23 janvier 2021

Température du jour à Arvida (23 janvier 2021)


 

La baie de Tokyo

 La vie – si l’on veut bien me permettre une brève digression philosophique avant que j’en vienne au vif du sujet – est une chose qui me rappelle de près les plages de la baie de Tokyo.
Il y a maintenant des siècles que je n’ai vu ces plages et cette baie, et la vision que j’en garde peut dater. Mais on m’a dit que rien n’a tellement changé, sauf en ce qui concerne les condoms, par rapport à mes souvenirs.
Je me rappelle une immense étendue d’eau, peut-être plus propre et plus brillante si on la regarde à distance, mais bourbeuse, fétide et glacée vue de près, comme le Temps qui ronge les objets et les charrie en un perpétuel va-et-vient. La baie de Tokyo, par un jour donné, est susceptible de faire échouer n’importe quoi sur le rivage. Vous n’avez qu’à nommer ce que vous voulez, et elle finit tôt ou tard par le rejeter : un cadavre, un coquillage qui est peut-être de l’albâtre, d’un rose vif pareil à celui de la citrouille, avec une spirale senestre qui monte inévitablement au sommet d’une corne aussi innocente que celle de la licorne, une bouteille renfermant ou non un message que vous pourrez ou non déchiffrer, un fœtus humain, un morceau de bois poli avec le trou d’un clou – peut-être un fragment de la Vraie Croix, qui sait – et puis des cailloux blancs et des cailloux noirs, et des poissons morts, des saint-pierre évidés, des mètres de câble, des coraux, des algues et ces perles blanches qui furent les yeux du mort. C’est ainsi. Vous laissez l’objet sur place, et au bout d’un moment la baie le remporte. Elle opère de cette façon. Ah ! oui… autrefois elle pullulait aussi de condoms, témoignages flasques, presque transparents, de l’instinct de perpétuer l’espèce une autre nuit plutôt que celle-là, parfois porteurs de dessins ou d’inscriptions obscènes, parfois munis à leur extrémité d’une plume. Ils ont presque disparu aujourd’hui, ai-je entendu dire, comme l’Edsel, la clepsydre et le tire-bouton, tués et perforés par la pilule à toute épreuve, qui, en plus, augmente le volume des seins, alors qui s’en plaindrait ?  Quelquefois, quand je marchais sur la plage dans le matin fouetté par le soleil, me remettant, sous l’action de la brise froide, des effets du repos et du congé de récupération pris après une petite guerre bien propre en Asie où j’avais perdu un jeune frère, quelquefois j’entendais des cris d’oiseaux alors qu’aucun oiseau n’était en vue. Ce qui ajoute l’élément de mystère grâce auquel la comparaison est inévitable : la vie est une chose qui me rappelle de près les plages de la baie de Tokyo. Tout arrive. Des objets étranges et singuliers sont rejetés en permanence sur le rivage. J’en suis un et vous aussi. Nous passons un certain temps sur la plage, peut-être côte à côte, et puis cet élément bourbeux, glacé, fétide vient tout ratisser avec les doigts liquides d’une main qui s’effrite, et certains des objets repartent. Les mystérieux cris d’oiseaux sont l’accomplissement de la condition humaine. Les voix des dieux ? Peut-être.


Roger Zelazny

Le Rocher Percé en hiver


 Crédit photo : ©Patrice Labbé

Une vue hivernale du Rocher Percé, en Gaspésie.
On est loin du paradis mais cela présente quand même un certain intérêt !

Jardin extraordinaire


 C’est ce que j’appelle un jardin anglais et j’aimerais qu’il existe un paradis ayant cet aspect.
En attendant cela existe (ou a existé) dans la campagne autour de Cambridge, en Angleterre (évidemment).

vendredi 22 janvier 2021

Température du jour à Arvida (22 janvier 2021)


 

1904, Pennsylvanie

Un tableau intitulé « Bar en Pennsylvanie » et peint en 1904 par le graveur et illustrateur français Jean-Émile Laboureur.
Un monde composé exclusivement de Blancs, encore à l'époque !

Iglous de verre en Finlande

Je suis fasciné par ces iglous de verre en Finlande et l'ai toujours été : la forme du sein maternel et la protection contre les dangers, le froid particulièrement ? 
Sans doute !

mercredi 20 janvier 2021

Température du jour à Arvida (20 janvier 2021)


 

Le départ d'un des clowns


Une défaite du Mal avec le départ de ce clown ?
Hélas, aucune n’est jamais définitive !
Et il reste tant de clowns sanglants qui ont du pouvoir !
 

De la neige !

« Enfin, la neige ! » dit ce harfang, dont le nom complet est « harfang des neiges » !
Il en manquait depuis le début de cet hiver atypique !
Si le froid peut encore être absent, ce sera l'idéal !
Pour lui mais surtout pour nous !

mardi 19 janvier 2021

Température du jour à Arvida (19 janvier 2021)


 

Que regardez-vous ?

Que regardez-vous ?
Vous ne pouvez pas me voir, je suis invisible quand je suis à l'intérieur d'un vase ou d'une boîte !
Que pouvez-vous bien regarder ?

 

Le philosophe et le croyant


Selon vous, entre ces deux individus, qui est le seul stupide ?
Pour ma part je crois que le ministre égyptien des Affaires religieuses a été bien inspiré de faire interdire toutes les œuvres d'Abu Ishaq al-Heweny dans les mosquées de son pays.
Socrate parlait il y a 2 500 ans, le prédicateur salafiste sévit encore à l'heure actuelle ! 

lundi 18 janvier 2021

Température du jour à Arvida (18 janvier 2021)


 

De sales colonnes

Crédit photo : ©John MacDougall/Agence France Presse

La colonnade d'architecture classique d'un bâtiment de l'île aux Musées, à Berlin.
Le masque que porte la personne qui passe derrière elle, à droite, semble destiné à le protéger de la saleté qui s'y est accumulée plutôt que du coronavirus.
Pourquoi néglige-t-on ainsi les nettoyage des bâtiments ?
Pour faire croire qu'ils sont anciens même quand ils sont récents ?
Ou par manque de capitaux dédiés à la culture ?
Ce sont les questions que je me pose chaque fois que je visite l'Europe !