samedi 31 juillet 2021

Un ami, parfois le seul


 Si tes « frères » humains t’abandonnent ou te méprisent, moi je peux te consoler !

Température du jour à Arvida (31 juillet 2021)


 

Hôtel Regina Madrid


 En faisant certaines recherches après-midi, je suis tombé sur cette photo du hall d’entrée de l’hôtel Regina Madrid, calle de Alcalà, dont nous occupions une chambre lors de notre séjour dans la capitale espagnole, en 2008.
Cet hôtel n’est pas très loin du Paseo del Prado, qui vient de bénéficier d’une reconnaissance de l’UNESCO, ces jours-ci, reconnaissance parfaitement méritée !
J’aimerais bien être plus jeune pour pouvoir retourner encore dans cette ville que j’ai beaucoup aimée !



Paysage champêtre de l’Anse-Saint-Jean

Un paysage champêtre du village de l’Anse-Saint-Jean, photographié par je ne sais qui, mais si beau, même si on n’y voit pas le fjord, que je ne puis que vous le présenter, en cette fin de juillet de la 2e année de la présente pandémie.
 

Exotisme

Des guêpiers d'Europe perchés en Tanzanie !
On ne saurait rêver plus exotique !

vendredi 30 juillet 2021

Température du jour à Arvida (30 juillet 2021)


 

Le retour de l'incueillable coquelicot

On se plaignait, en Europe, de la disparition des coquelicots !
Mais voilà qu'on constate une réapparition, pour s'en féliciter !
Rien de plus beau que cette fragile fleur, incueillable !
Rien de plus laid que sa version symbolique de novembre, un cadavre !
Voyez-les en gros plan :
 

Le jardin Jean-Paul-L'Allier

J'ai passé beaucoup de temps dans les environs de ce jardin, le jardin Jean-Paul-L'Allier, à Québec !
Dans l'un  ou l'autre des bâtiments du siège de l'Université du Québec, à droite, ou à l'hôtel Royal-Williams, boulevard Charest, qui passe devant le jardin, ou dans la rue de la Couronne, que l'on prend pour rentrer à la maison, à Arvida, sise loin, dans les montagnes qui s'étendent à l'horizon de la photo.
 

Les imbéciles heureux

Crédit photo : ©Ilyas Akengin/Agence France-Presse
 
L'espèce humaine, regardez-la : il fait 40˚ C, le monde brûle partout (voyez ces nuages d'incendie dans le ciel) et on joue au ballon sur la plage, ne s'occupant de rien !
Les imbéciles heureux !
La fin approche, qui s'en inquiète ?
 

jeudi 29 juillet 2021

Température du jour à Arvida (29 juillet 2021)


 

Une hirondelle enfin

C'est une hirondelle !
Il y a si longtemps que j'en ai vu dans mes environs que je ne peux résister à la tentation de vous présenter sa photo.
Mais ce n'est pas moi qui l'ai prise cette photo car des hirondelles à Arvida, il n'y en a plus, la pollution les ayant toutes tuées ou (espérons-le) chassées !
 

Un tigre prudent

Crédit photo : ©Sandesh Kadur/Minden Pictures
 
Un tigre de l'Inde qui me semble avoir bien raison de se dissimuler aux regards humains dans les hautes herbes ambrées comme lui : la pléthore d'humanité qui l'entoure, résistant à toute pandémie, ne cherche qu'à exterminer les membres de son espèce.
Espérons que les membres de l'espèce humaine parviendront à s'exterminer eux-mêmes avant de venir  à bout de toute la Nature !
 

mercredi 28 juillet 2021

Température du jour à Arvida (28 juillet 2021)


 

L'isle de Bacchus

 
Ce vignoble se trouve sur l'île d'Orléans, près de Québec, et ce n'est que justice : Jacques Cartier, en 1535, avait vu tant de raisins dans cette île qu'il l'avait appelée « l'isle de Bacchus », Bacchus étant le dieu romain du vin.
Les choses finissent comme elles ont commencé, il suffit d'attendre un peu !

La danse de l'eau et des nymphéas

Crédit vidéo : ©Denise Pelletier

Une vidéo présentant la danse de l'eau et des nymphéas dans un étang de la zone portuaire du Vieux-Port de Chicoutimi, le dimanche 25 juillet !

mardi 27 juillet 2021

Température du jour à Arvida (27 juillet 2021)


 

Tapis de cheveux de femmes exécutées

Ce tapis de cheveux de femmes cruellement exécutées parce que trop instruites (elles peuvent lire) et trop désobéissantes à leurs maîtres mâles (elles peuvent décider de leur propre vie) sera celui qui ornera l'escalier de la maison du président mollah taliban quand les hordes de ces fanatiques croyants religieux auront repris le pouvoir en Afghanistan.

 

Le nez comme trait distinctif de l'humanité

Il semblerait qu'il suffit de l'ébauche d'un nez (sous la forme d'une carotte, comme dans la photo) pour qu'un ovale tronqué soit considéré comme représentant une tête humaine.
Le nez comme trait distinctif de l'humanité !
 

lundi 26 juillet 2021

Température du jour à Arvida (26 juillet 2021)


 

Horizon rétréci

Cela, c'est seulement l'horizon physique qui est rétréci.
Pensez à l'horizon intellectuel, émotif, etc.

 

Glands

Ce sont des glands pas encore tout à fait mûrs que ma femme a photographiés hier dans un des chênes d'Amérique (rouge ou je ne sais) de la zone portuaire de Chicoutimi, laquelle me semble avoir perdu une grande partie de son intérêt depuis le démantèlement des boutiques qu'il y avait naguère.
J'avais moi-même fait des photos de ces glands mais les feuilles qui les entouraient, dévorées avidement par des insectes ou des chenilles, faisaient mauvaise impression.
Il faut dire que c'est la première fois que je voyais de tels glands d'aussi près !
Faute de boutiques nous nous sommes contentés d'observations brèves de la nature : outre les glands, il y avait aussi des nymphéas dont je publierai sans doute des photos dans les jours qui viennent !
 

dimanche 25 juillet 2021

Température du jour à Arvida (25 juillet 2021)


 

Salon de distanciation sociale

La distanciation sociale c'est cela aussi, et, comme c'est en Angleterre, les fauteuils de jardin ont l'air confortable et la pelouse rayée fait du parc un vaste salon !
 

Une tardive découverte

Crédit photo : Martin Tremblay/La Presse

Les bleuets (ce que nous appelons « bleuets » au Québec, les petits fruits bleus, voyez la photo ci-dessous) sont les symboles de ma région, le Saguenay-Lac Saint-Jean (plus le Lac-Saint-Jean que le Saguenay, je pense), tellement que nous, ses habitants, nous surnommons nous-mêmes « Bleuets » (avec majuscule, svp, nous sommes des « Bleuets ») et voici, dans la photo, des fleurs de bleuets que je vois pour la première fois de ma vie, pourtant d'une assez bonne durée.
Tardive découverte mais bienvenue !
Il n'est jamais trop tard pour apprendre ... 
 

samedi 24 juillet 2021

Température du jour à Arvida (24 juillet 2021)


 

Les Jeux masqués

Représentation ô combien appropriée des Jeux olympiques actuels de Tokyo ! 
Elle est de Tatsuya Tanaka.

 

Des chiens aux Olympiques ?

Snoopy s'exerce au surf, en espérant que, comme les chevaux dans les disciplines équestres, les chiens (et peut-être d'autres animaux, sait-on) seront bientôt admis aux Jeux olympiques !
 Peut-être y auraient-ils plus droit que ces athlètes humains qui s'emparent de médailles et de records en utilisant des drogues indignes et préjudiciables à leur santé !

jeudi 22 juillet 2021

Température du jour à Arvida (22 juillet 2021)


 

Vive le quant-à-soi !

Moi aussi j'aime la distanciation sociale amenée par la pandémie : les câlins et les embrassades n'ont jamais été ma tasse de thé, ayant toujours cru que c'était des passe-virus !
Vive le quant-à-soi !
Parfois, le bien vient du mal et (hélas, très souvent, plus souvent) le mal vient du bien !
La bien aimée distanciation vient de la détestée pandémie !

Smog symbolique

Si matériel soit-il, ce smog sur New York, qui plonge la statue de la Liberté dans l'ombre, me semble surtout le symbole de toutes les horreurs, -politiques, idéologiques, philosophiques-, dans lesquelles sont plongés actuellement les États-Unis d'Amérique. 
Leur naissance religieuse les y prédisposait, évidemment, (croyant ces mensonges, leurs habitants sont portés à croire tous les autres) mais on aurait cru que l'évolution mentale de ceux-ci allait, malgré cela, les mettre au diapason de l'évolution de la moyenne des héritiers de la culture occidentale.
Pas du tout, hélas !
 

mardi 20 juillet 2021

Température du jour à Arvida (20 juillet 2021)


 

Dangereuses pupilles

Quand un chat (ou une chatte, ne soyons pas sexistes) arbore ces pupilles, prenez garde à vous !
 

L'Oyster bar du Grand Central Terminal

 
Une vue de l'Oyster Bar (page en anglais au bout de ce lien) du Grand Central Terminal de Manhattan.
Je ne l'ai jamais vu vide ainsi, la photo a peut-être été prise pendant la présente pandémie.
Il nous avait été chaudement recommandé par le père de ma femme, qui connaissait beaucoup New York, y ayant fait de nombreux séjours, et nous avons toujours eu l'intention d'aller y prendre un repas, voire un goûter.
Manque de chance, il a toujours été plein à chacune de nos nombreuses tentatives. 
Nous devons donc nous contenter, avec mille regrets, du témoignage de mon défunt beau-père sur la fraîcheur de ses huîtres (surtout) et des autres fruits de mer qu'on y sert abondamment.
(Comme partout à New York, une petite portion serait considérée comme géante dans le reste du monde).

lundi 19 juillet 2021

Température du jour à Arvida (19 juillet 2021)


 

Épi précieux

Bijou cherokee (une broche ?), en forme d'épi de maïs, un légume autochtone du continent Ouest-Atlantique (nommé par les envahisseurs européens du prénom d'un Italien qui n'a rien à voir).
Comme le peuple cherokee a adopté les lois rétrogrades d'origine biblique de leurs voisins étasuniens concernant le mariage (ils considèrent ces massacreurs racistes et génocidaires comme des concitoyens), je n'en parlerai pas davantage. 
 

À qui sont ces yeux ?

 
À  qui appartiennent ces yeux, peut-être malveillants, qui nous regardent dans les poches de ce pantalon ?
 
Le haïku des yeux de pantalons
 
à qui sont ces yeux
des poches du pantalon
ils semblent méchants



 

dimanche 18 juillet 2021

Température du jour à Arvida (18 juillet 2021)


 

Le projet de Renan est de donner à des événements réputés surnaturels une explication naturelle


 « Ernest Renan était un petit Breton élevé dans un catholicisme fervent, destiné à être prêtre. Pendant ses études au séminaire, sa foi s’est mise à vaciller. Au terme d’un long et douloureux combat intérieur, il a renoncé à servir un dieu auquel il n’était plus certain de croire. Il est devenu historien, philologue, orientaliste. Il pensait que pour écrire l’histoire d’une religion le mieux est d’y avoir cru et de ne plus y croire. C’est dans ces dispositions qu’il a entrepris son grand œuvre dont le premier volume, la Vie de Jésus, a soulevé en 1863 un énorme scandale. 

Savant paisible et animé par le goût de la connaissance pure, Renan a été un des hommes les plus haïs de son temps. On l’a excommunié, on lui a repris sa chaire au Collège de France. Tous les grands pamphlétaires de la droite catholique, Barbey d’Aurevilly, Léon Bloy, J.K. Huysmans, l’ont traîné dans la boue. Voici, pour donner le ton, quelques lignes de Bloy : « Renan, le Dieu des esprits lâches, le sage entripaillé, la fine tinette scientifique d’où s’exhale vers le ciel, en volutes redoutées des aigles, l’onctueuse odeur d’une âme exilée des commodités qui l’ont vu naître. » 

Des gens dont je respecte le goût sans le partager tiennent Bloy pour un très grand écrivain. Ce sont les mêmes qui, de toute la Bible, retiennent avant tout le verset de l’Apocalypse disant que Dieu « vomit les tièdes ». Renan prêtait le flanc, il faut l’avouer, à cette caricature. Il était gras, bonasse, calé dans son fauteuil par de douillets petits coussins, avec une figure de chanoine et cet air de faux cul, peut-être trompeur, qui a beaucoup desservi le pape Benoît XVI. Cela dit, ce qui pendant plusieurs générations l’a fait considérer comme l’Antéchrist, au point qu’on courait se confesser après avoir vu l’un de ses livres dans la vitrine d’une librairie, m’apparaît et devrait apparaître, je pense, à une grande partie de mes lecteurs comme une exigence minimale de rigueur et de raison. (C’est ce que je pense aujourd’hui, bien sûr : si j’avais lu Renan il y a vingt ans, quand j’étais catholique dogmatique, je l’aurais détesté et j’en aurais même été fier.) 

Tout le projet de Renan est de donner à des événements réputés surnaturels une explication naturelle, de ramener le divin à l’humain et la religion sur le terrain de l’histoire. Il veut bien que chacun pense ce qu’il veut, croie ce qu’il veut, il est tout sauf sectaire, simplement chacun son métier. Lui a choisi d’être historien, pas prêtre, et le rôle d’un historien n’est pas, ne peut pas être de dire que Jésus est ressuscité, ni qu’il est le fils de Dieu, seulement qu’un groupe de gens, à un certain moment, dans des circonstances qui méritent d’être racontées en détail, se sont mis en tête qu’il était ressuscité, qu’il était le fils de Dieu, et sont même parvenus à en persuader d’autres. 

Refusant de croire à la résurrection et plus généralement aux miracles, Renan raconte la vie de Jésus en essayant de savoir ce qui a pu réellement, historiquement se passer, que les premiers récits rapportent en le déformant en fonction de leur croyance. Devant chaque épisode de l’Évangile, il fait le tri : ça oui, ça non, ça peut-être. Sous sa plume, Jésus devient un des hommes les plus remarquables et influents qui aient vécu sur terre, un révolutionnaire moral, un maître de sagesse comme le Bouddha – mais pas le fils de Dieu, pour la simple raison que Dieu n’existe pas. 

La Vie de Jésus reste plus instructive et agréable à lire que 99 % des livres qui chaque année continuent à paraître sur le même sujet, mais elle a quand même mal vieilli. Ce qu’elle avait de nouveau n’est plus nouveau, l’élégante fluidité de son style, très IIIe République, tourne souvent à l’onctuosité, et il est difficile pour le lecteur contemporain de ne pas être agacé quand Renan loue Jésus d’avoir été le prototype du « galant homme », d’avoir « possédé au plus haut degré ce que nous regardons comme la qualité essentielle d’une personne distinguée, je veux dire le don de sourire de son œuvre », ou oppose favorablement ses « fines railleries » de sceptique à la croyance obtuse et fanatique de Paul – sa bête noire. 

Mais la Vie de Jésus n’est que la partie émergée de l’iceberg. Le plus passionnant, ce sont les six volumes suivants de l’Histoire des origines du christianisme, où est racontée en détail cette histoire beaucoup moins connue : comment une petite secte juive, fondée par des pêcheurs illettrés, soudée par une croyance saugrenue sur laquelle aucune personne raisonnable n’aurait misé un sesterce, a en moins de trois siècles dévoré de l’intérieur l’Empire romain et, contre toute vraisemblance, perduré jusqu’à nos jours. Et ce qui est passionnant, ce n’est pas seulement l’histoire en soi extraordinaire que Renan raconte, mais l’extraordinaire honnêteté avec laquelle il la raconte, je veux dire sa façon d’expliquer au lecteur comment il fait sa cuisine d’historien : de quelles sources il dispose, comment il les exploite et en vertu de quels présupposés. J’aime sa façon d’écrire l’histoire, non pas ad probandum, comme il dit, mais ad narrandum : pas pour prouver quelque chose, mais simplement pour raconter ce qui s’est passé. J’aime sa bonne foi têtue, le scrupule qu’il met à distinguer le certain du probable, le probable du possible, le possible du douteux, et le calme avec lequel il répond aux plus violents de ses critiques : « Quant aux personnes qui ont besoin, dans l’intérêt de leur croyance, que je sois un ignorant, un esprit faux ou un homme de mauvaise foi, je n’ai pas la prétention de modifier leur opinion. Si elle est nécessaire à leur repos, je m’en voudrais de les désabuser. »

Chance ? Nenni !

Pour ceux qui mettent encore quelque espoir de chance dans la découverte d'un trèfle à quatre feuilles !
 

samedi 17 juillet 2021

Température du jour à Arvida (17 juillet 2021)


 

Moquerie et réponse


Moquerie ou réponse ?
Ou les deux ?

Du pays de la reine de Saba

Visage aux grands yeux et au long nez, mais à la petite bouche, présumément originaire (2 500 ans) du royaume de la reine de Saba, au sud de la péninsule arabique.
Peut-être voulait-on que les femmes, même reines, voient et sentent beaucoup mais ne parlent guère (ou pas), comme aujourd'hui dans cette péninsule vouée à ce qui me semble le pire Mal possible, celui du pétrole marié à la religion !