J'ai trouvé cette photo avec chat (intitulé «Gatto alla Griglia») dans le module de photos en provenance d'Italie au bas de ce blogue.
Un chat italien donc et, j'imagine (mais hélas sans en être certain), pas du tout berlusconien (un chat se respecte, non?)
Comme toujours, j'ai voulu lui adjoindre un poème et c'est celui que Guillaume Apollinaire (fils non reconnu d'un fils -désinvolte comme ils les sont tous- de la péninsule) a consacré au chat dans son recueil «Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée» qui m'a tiré l'œil (l'essentiel du premier cours que j'ai donné jadis sur Apollinaire a porté sur ce recueil).
Voici le poème:
Je souhaite dans ma maison:
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.
Ce quintil était accompagné d'une gravure de chat de Raoul Dufy que je ne puis pas m'abstenir de vous présenter:
Ce chat exige lui aussi (selon moi) un accompagnement versifié que voici (c'est une comptine):
Un petit chat gris
qui mangeait du riz
sur un tapis gris
sa maman lui dit
ce n'est pas poli
de manger du riz
sur un tapis gris.
qui mangeait du riz
sur un tapis gris
sa maman lui dit
ce n'est pas poli
de manger du riz
sur un tapis gris.
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