Des dictateurs d'opéra et des élus laids

Crédits photo: Reuters/Alessandro Bianchi

On croyait cette époque révolue des dictateurs que l'on pourrait appeler «d'opéra», ou plutôt «d'opérette», cruels dans les coulisses et déguisés comme au théâtre sur le devant de la scène.
On a ce spectacle dans cette photo: à droite le dictateur dont on ne compte plus les victimes et qui vient parader en Occident pour avoir l'occasion d'exhiber ses vêtements suprêmement «quétaines» comme on dit au Québec, des vêtements que seuls des monarques du 19e siècle pouvaient encore se permettre d'arborer sans vergogne.
Ou bien, au 20e siècle, les dictateurs des albums de Tintin.
À gauche ce premier ministre italien si ridicule qu'on se dit que les Italiens -qui sont si beaux dans leur majorité- l'élisent pour faire contrepoids à cette beauté qui est la leur et éviter de rendre jaloux le reste des humains, en montrant qu'eux aussi ont leur(s) laid(s).
Ou peut-être l'ont-ils élu pour continuer la lignée de leurs dirigeants laids, évidente particulièrement au 19e siècle dans la personne de Victor Emmanuel II dont la laideur et les statues enlaidissent leurs plus belles places.
(Sinon, pourquoi auraient-ils élu cet insignifiant?)

Victor Emmanuel II, embelli (???) par le peintre
à gauche
mais vêtu des «quétaineries» du dictateur de droite
dans la photo du haut de cette note.
À droite, plus réaliste, égal à son successeur
dans la photo du haut. Voyez: la forme de leurs crânes
et leur maintien sont similaires.
Ajoutez des moustaches et une impériale à Berlusconi
et vous verrez quelque chose.