Voici le texte de présentation de ce numéro du magazine «Books».
Ce numéro a quelque chose à voir avec la pensée de la note précédente.
L'islam à l'épreuve du texte : «Books» rassemble autour de cette question les articles de grands confrères. Ainsi dans «The Atlantic» Toby Lester explique-t-il combien la découverte au Yémen en 1972 d'un «tombeau de papier» recelant un millier de différents manuscrits sur le Coran est venue heurter la croyance selon laquelle le texte est la parole de Dieu dictée depuis le ciel et de ce fait immuable.
Or le Coran tout comme la Bible a son histoire. Et une certaine «obscurité littéraire» des manuscrits si elle était portée à la connaissance des croyants leur rendrait acceptable l'hypothèse d'une origine humaine.
«Un cinquième du texte est tout simplement incompréhensible», résume un spécialiste de paléographie coranique. Le journaliste rappelle par ailleurs que les critiques de l'islam sont le plus souvent pratiquants. Pas de visée antireligieuse, donc, pour ces réformistes qui ne souhaitent relire le Coran que pour le rendre plus «fécond». Qui n'a pas de vision d'ensemble sur le sujet trouvera ici une impeccable synthèse.
D'autant plus que (voir la colonne ci-contre):
Si Dieu existe, c'est un sacrilège et un crime que de lui attribuer des paroles, pensées, volontés, commandements et désirs humains comme le font les religions soi-disant «révélées» et même les autres.
1 commentaire:
Celui qui a rédigé cette article ne fais que spéculer sur les aspects "sanctionnaire" de la religion. Comme si la sanction n'avais aucunes vertu éducative. Alors que l'usage à tort et à travers est courant, lorsqu'il est, dans le Coran, la résultante d'un comportement néfaste, on y trouve à redire. Comme si la religion ne se résumait qu'à ça. Il ne voie le Coran que de la façon la plus étroite et avec des position tout à fait fermé en opposition avec "ouverture d'esprit". Bravo l'intello.
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