Une citation très révélatrice tirée du livre dont vous voyez la page couverture ci-dessus.
Elle montre comment l'Église chrétienne (dans toutes ses variétés), plutôt que de répandre la parole d'amour qu'elle prétend vouloir répandre, cherche plutôt à étendre sa domination sur les esprits, faire taire (par tous les moyens) les voix dissidentes et accroître les pouvoirs et les richesses de sa nomenklatura à elle, un peu comme les partis marxistes totalitaires (et les nazis aussi bien) le faisaient de manière si évidente au 20e siècle (et le font dans les pays qu'ils tiennent encore dans leurs griffes).
Le christianisme a réussi à propager l'idée qu'il était une religion d'amour. Un amour tourné vers les pauvres et les déshérités, un amour payé du sang des martyrs. Une double prétention que son histoire n'a pas vraiment confirmée. [...]
Il faut incontestablement distinguer l'Église dans son action pastorale ou individuelle (où des hommes et des femmes admirables se sont donnés corps et âme à la cause de Jésus en se vouant à ceux que la société rejetait) et son activité institutionnelle où elle a été, de tout temps, en tous lieux, l'alliée de toutes les monarchies, de toutes les tyrannies, de toutes les dictatures. L'Église a béni pêle-mêle les Croisades, l'esclavagisme, les pogroms [contre les Juifs] du Moyen Âge, l'Inquisition, la conquête de l'Amérique du Sud, le génocide des Indiens d'Amérique du Nord, toutes les guerres impérialistes, la colonisation, sans parler de la dernière guerre mondiale où sa lâcheté si ce n'est sa connivence avec les régimes fascistes et nazis demeure une tache « que toute l'eau de la mer ne saurait effacer », pour paraphraser Lautréamont...
En 1982, dans « L'Affaire Jésus* », Henri Guillemin avait eu cette phrase encore plus cinglante venant d'un chrétien convaincu : « L'histoire nous apprend sinistrement que l'Église suscita moins de martyrs que de bourreaux ».
De là la suspicion que les membres de la nomenklatura chrétienne (papes, cardinaux, archevêques, évêques, pasteurs, preachers, etc.) ont toujours entretenue à l'égard de ceux qui semblaient vouloir appliquer la loi d'amour du prétendu fondateur de l'Église chrétienne, François d'Assise et les mystiques, par exemple Jean de Dieu, Thérèse d'Avila, etc., et les persécutions qu'ils ont exercées à leur égard tant qu'ils ont été vivants (après leur mort on pouvait détourner leur message au profit de la nomenklatura).
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Elle montre comment l'Église chrétienne (dans toutes ses variétés), plutôt que de répandre la parole d'amour qu'elle prétend vouloir répandre, cherche plutôt à étendre sa domination sur les esprits, faire taire (par tous les moyens) les voix dissidentes et accroître les pouvoirs et les richesses de sa nomenklatura à elle, un peu comme les partis marxistes totalitaires (et les nazis aussi bien) le faisaient de manière si évidente au 20e siècle (et le font dans les pays qu'ils tiennent encore dans leurs griffes).
Le christianisme a réussi à propager l'idée qu'il était une religion d'amour. Un amour tourné vers les pauvres et les déshérités, un amour payé du sang des martyrs. Une double prétention que son histoire n'a pas vraiment confirmée. [...]
Il faut incontestablement distinguer l'Église dans son action pastorale ou individuelle (où des hommes et des femmes admirables se sont donnés corps et âme à la cause de Jésus en se vouant à ceux que la société rejetait) et son activité institutionnelle où elle a été, de tout temps, en tous lieux, l'alliée de toutes les monarchies, de toutes les tyrannies, de toutes les dictatures. L'Église a béni pêle-mêle les Croisades, l'esclavagisme, les pogroms [contre les Juifs] du Moyen Âge, l'Inquisition, la conquête de l'Amérique du Sud, le génocide des Indiens d'Amérique du Nord, toutes les guerres impérialistes, la colonisation, sans parler de la dernière guerre mondiale où sa lâcheté si ce n'est sa connivence avec les régimes fascistes et nazis demeure une tache « que toute l'eau de la mer ne saurait effacer », pour paraphraser Lautréamont...
En 1982, dans « L'Affaire Jésus* », Henri Guillemin avait eu cette phrase encore plus cinglante venant d'un chrétien convaincu : « L'histoire nous apprend sinistrement que l'Église suscita moins de martyrs que de bourreaux ».
De là la suspicion que les membres de la nomenklatura chrétienne (papes, cardinaux, archevêques, évêques, pasteurs, preachers, etc.) ont toujours entretenue à l'égard de ceux qui semblaient vouloir appliquer la loi d'amour du prétendu fondateur de l'Église chrétienne, François d'Assise et les mystiques, par exemple Jean de Dieu, Thérèse d'Avila, etc., et les persécutions qu'ils ont exercées à leur égard tant qu'ils ont été vivants (après leur mort on pouvait détourner leur message au profit de la nomenklatura).
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