Trois photos d'une magnifique tête de l'empereur Hadrien au Metropolitan Museum (ç'aurait été un buste si tout le côté droit ne manquait : déprédation chrétienne ou barbare sans doute).
J'avais si peur de manquer ma photo que j'en ai pris trois et sans flash.
Je vous les présente toutes, recadrées.
C'est qu'Hadrien est l'empereur romain que j'admire le plus : architecte (auteur de Panthéon de Rome, du Temple de Vénus et de Rome et, sans doute, de l'énorme complexe de la Villa Hadriana à Tivoli), poète et écrivain (il a écrit des Mémoires qui se sont perdus : autre déprédation chrétienne. Marguerite Yourcenar a tenté de les reconstituer), inlassable voyageur à l'intérieur de l'empire romain (il est sans doute le seul César à avoir connu toutes les parties de l'empire).
Et tolérant, excepté pour les intolérants (c'est lui qui a détruit Jérusalem, a fait passer la charrue sur son site et a interdit aux Juifs d'y habiter*, parce qu'il savait que s'ils y revenaient une guerre sans fin y aurait lieu -il avait raison, n'est-ce pas ? Vous savez ce qui se passe aujourd'hui).
Sur le site de Jérusalem détruite il a construit une ville portant son nom (enfin, celui de sa famille d'origine), Ælia Capitolina (c'est l'origine du nom que les Arabes donnent à Jérusalem, « Iliya (إلياء) »).
Bref, je l'admire et je promets de vous présenter des photos de ses représentations dans chacune des villes du monde que je visiterai.
Voici des vers latins de lui, ce sont les seuls qui nous restent (encore une déprédation chrétienne) et on a perdu aussi les vers qu'il a écrit en grec (il aimait tellement le grec que les Romains le surnommaient « Græculus », « le petit Grec »).
Ils ne sont pas aussi mauvais que tentent de le faire croire les séides du christianisme. L'empereur y parle avec ironie de sa mort prochaine et nous dit quelque chose de lui-même (et de son poème, fondé, si vous l'observez bien, sur de « petits jeux de mots », il y a « mise en abyme »):
Peut-être aussi, à cause des conséquences de ce retour, a-t-on mis en marche la minuterie qui fait le décompte des derniers moments de l'humanité et de la Terre.
Les évangélistes et autres intégristes chrétiens (et les intégristes des autres religions issues de la Bible) y comptent bien.
J'avais si peur de manquer ma photo que j'en ai pris trois et sans flash.
Je vous les présente toutes, recadrées.
C'est qu'Hadrien est l'empereur romain que j'admire le plus : architecte (auteur de Panthéon de Rome, du Temple de Vénus et de Rome et, sans doute, de l'énorme complexe de la Villa Hadriana à Tivoli), poète et écrivain (il a écrit des Mémoires qui se sont perdus : autre déprédation chrétienne. Marguerite Yourcenar a tenté de les reconstituer), inlassable voyageur à l'intérieur de l'empire romain (il est sans doute le seul César à avoir connu toutes les parties de l'empire).
Et tolérant, excepté pour les intolérants (c'est lui qui a détruit Jérusalem, a fait passer la charrue sur son site et a interdit aux Juifs d'y habiter*, parce qu'il savait que s'ils y revenaient une guerre sans fin y aurait lieu -il avait raison, n'est-ce pas ? Vous savez ce qui se passe aujourd'hui).
Sur le site de Jérusalem détruite il a construit une ville portant son nom (enfin, celui de sa famille d'origine), Ælia Capitolina (c'est l'origine du nom que les Arabes donnent à Jérusalem, « Iliya (إلياء) »).
Bref, je l'admire et je promets de vous présenter des photos de ses représentations dans chacune des villes du monde que je visiterai.
Voici des vers latins de lui, ce sont les seuls qui nous restent (encore une déprédation chrétienne) et on a perdu aussi les vers qu'il a écrit en grec (il aimait tellement le grec que les Romains le surnommaient « Græculus », « le petit Grec »).
Ils ne sont pas aussi mauvais que tentent de le faire croire les séides du christianisme. L'empereur y parle avec ironie de sa mort prochaine et nous dit quelque chose de lui-même (et de son poème, fondé, si vous l'observez bien, sur de « petits jeux de mots », il y a « mise en abyme »):
Animula vagula blandulaVoici une traduction française possible (je me réserve le droit de la modifier):
Hospes comesque corporis
Quæ nunc abibis in loca
Pallidula rigida nudula
Nec ut soles dabis iocos
Maligne petite âme aventurière,* En les condamnant ainsi à l'exil, il a permis aux Juifs de la diaspora de se confronter à la diversité du monde, de se sortir de la tête les sornettes de la Bible et de donner ainsi naissance à quelques-uns des plus grands génies de l'histoire humaine (pensez à Freud, à Einstein, à Lévi-Strauss, à Spinoza, à Proust et j'en passe et j'en passe). En leur permettant de rentrer à Jérusalem malgré l'édit d'Hadrien, on a transformé quelques-uns d'entre eux en massacreurs et en auteurs de crimes contre l'humanité, et tous en voleurs de terre.
Hôtesse et compagne de mon corps,
Tu partiras bientôt en exil,
Nue dans le froid éternel.
Là, finis tes petits jeux de mots!
Peut-être aussi, à cause des conséquences de ce retour, a-t-on mis en marche la minuterie qui fait le décompte des derniers moments de l'humanité et de la Terre.
Les évangélistes et autres intégristes chrétiens (et les intégristes des autres religions issues de la Bible) y comptent bien.
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