Cette pensée date du 19e siècle et l'on pourrait croire que l'observation qui l'a précédée date d'hier (disons de la semaine dernière).
En anglais, Oscar Wilde parle de l'Amérique plutôt que des États-Unis comme je lui ai fait dire en français (voici la version originale anglaise de la réflexion : « America is the only country that went from barbarism to decadence without civilization in between »).
Mais en utilisant ainsi le mot « Amérique » pour «États-Unis», il se laisse prendre à ce mensonge que veulent se faire croire à eux-mêmes les Étasuniens et, avec la complicité des Européens notamment, qu'ils veulent faire croire au monde entier, à savoir que les États-Unis sont l'Amérique, d'une part, et que le monde se résume à l'Amérique, d'autre part.
D'où les monuments à Christophe Colomb aux États-Unis où Colomb n'a jamais mis le pied (a-t-il jamais su qu'il avait découvert un nouveau continent et non pas abordé les Indes et la Chine par l'ouest ?) et d'où le « Columbus Day » : les Étasuniens veulent à tout prix accréditer l'idée qu'ils sont, eux, les Américains et que ce sont les États-Unis (qu'ils appellent l'« Amérique ») qui sont toute l'Amérique.
Croyez-vous que lorsqu'ils chantent « America the Beautiful* » ils ne pensent pas seulement aux États-Unis?
Mais revenons au fond de la pensée de Wilde. En l'énonçant il ne pensait sans doute pas aux New Yorkais qui proviennent de l'étranger ou qui sont en contact avec lui, un certain nombre de ceux qui habitent New York ou une autre ville située près de la mer ou près d'un autre pays.
Ceux-là sont une minorité et, en général, n'aiment pas ce qu'est leur pays.
Non il pensait aux États-Unis formés d'une obtuse majorité silencieuse -celle qui a élu Bush (et combien de ses prédécesseurs ?) et qu'on a pu, avec mille simagrées, faire voter pour Obama : ce pays-là est passé évidemment de la barbarie (mais il ne l'a pas tout à fait quittée) à la décadence sans transition civilisée, hélas !
* Certains d'entre eux ont voulu faire de ce «chant patriotique» étasunien l'hymne national des États-Unis. Que diriez-vous si l'hymne national allemand ou italien, voire croate s'intitulait « Ô belle Europe » ? Vous diriez qu'ils en mènent large, n'est-ce pas ? Et songez que les États-Unis ne sont pas le plus grand pays (en superficie) du continent.
En anglais, Oscar Wilde parle de l'Amérique plutôt que des États-Unis comme je lui ai fait dire en français (voici la version originale anglaise de la réflexion : « America is the only country that went from barbarism to decadence without civilization in between »).
Mais en utilisant ainsi le mot « Amérique » pour «États-Unis», il se laisse prendre à ce mensonge que veulent se faire croire à eux-mêmes les Étasuniens et, avec la complicité des Européens notamment, qu'ils veulent faire croire au monde entier, à savoir que les États-Unis sont l'Amérique, d'une part, et que le monde se résume à l'Amérique, d'autre part.
D'où les monuments à Christophe Colomb aux États-Unis où Colomb n'a jamais mis le pied (a-t-il jamais su qu'il avait découvert un nouveau continent et non pas abordé les Indes et la Chine par l'ouest ?) et d'où le « Columbus Day » : les Étasuniens veulent à tout prix accréditer l'idée qu'ils sont, eux, les Américains et que ce sont les États-Unis (qu'ils appellent l'« Amérique ») qui sont toute l'Amérique.
Croyez-vous que lorsqu'ils chantent « America the Beautiful* » ils ne pensent pas seulement aux États-Unis?
Mais revenons au fond de la pensée de Wilde. En l'énonçant il ne pensait sans doute pas aux New Yorkais qui proviennent de l'étranger ou qui sont en contact avec lui, un certain nombre de ceux qui habitent New York ou une autre ville située près de la mer ou près d'un autre pays.
Ceux-là sont une minorité et, en général, n'aiment pas ce qu'est leur pays.
Non il pensait aux États-Unis formés d'une obtuse majorité silencieuse -celle qui a élu Bush (et combien de ses prédécesseurs ?) et qu'on a pu, avec mille simagrées, faire voter pour Obama : ce pays-là est passé évidemment de la barbarie (mais il ne l'a pas tout à fait quittée) à la décadence sans transition civilisée, hélas !
* Certains d'entre eux ont voulu faire de ce «chant patriotique» étasunien l'hymne national des États-Unis. Que diriez-vous si l'hymne national allemand ou italien, voire croate s'intitulait « Ô belle Europe » ? Vous diriez qu'ils en mènent large, n'est-ce pas ? Et songez que les États-Unis ne sont pas le plus grand pays (en superficie) du continent.
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