Ce barbotage est même le seul moyen de découvrir du nouveau.
Et la nécessité de recourir à ce que l'on sait pour pouvoir barboter dans ce que l'on ignore explique l'inégalité des humains devant la découverte ou devant le savoir.
Ce que l'on sait est comme de l'argent qui nous permettrait d'acheter ce qu'on ne sait pas.
Plus on a de savoir, plus on peut en acquérir.
Et la nécessité du savoir, Eschyle* (je crois, mais je n'en suis jamais sûr) l'exprimait bien quand il disait:
Celui qui ne sait pas ne voit pas.
Il faut donc savoir un peu pour pouvoir apprendre (voir) petit à petit (en barbotant) ce qu'on ignore.
Mais c'est divin!
C'est Paul Valéry qui le dit et je le crois car j'ai souvent éprouvé moi-même le plaisir de ce barbotage.
* Peut-être n'aurai-je plus jamais l'occasion dans le futur de citer la merveilleuse métaphore d'Eschyle dans le «Prométhée enchaîné» (je crois): «le sourire innombrable des vagues de la mer» (que certains voudraient plutôt traduire par «le rire innombrable des vagues de la mer», en grec «ποντίων τε κυμάτων άνήριθμον γέλασμα»). Je le fais donc maintenant. D'autant plus que barboter a quelque chose à voir avec l'eau et la mer et, peut-être, avec le sourire innombrable de celle-ci.
Mais c'est divin!
C'est Paul Valéry qui le dit et je le crois car j'ai souvent éprouvé moi-même le plaisir de ce barbotage.
* Peut-être n'aurai-je plus jamais l'occasion dans le futur de citer la merveilleuse métaphore d'Eschyle dans le «Prométhée enchaîné» (je crois): «le sourire innombrable des vagues de la mer» (que certains voudraient plutôt traduire par «le rire innombrable des vagues de la mer», en grec «ποντίων τε κυμάτων άνήριθμον γέλασμα»). Je le fais donc maintenant. D'autant plus que barboter a quelque chose à voir avec l'eau et la mer et, peut-être, avec le sourire innombrable de celle-ci.
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