S'habiller à sa guise et vivre libre

En lisant l'article original dont vous voyez les premiers éléments ci-dessus (l'original est ici), j'ai pris davantage conscience que le combat contre la burqa (ou contre tout vêtement qui masque ou qui cache les organes ou membres corporels essentiels dans la communication humaine), c'est le combat en faveur du droit de s'habiller à sa guise.
Outre le droit à la libre communication de ses idées et de ses opinions.
Le droit non seulement des femmes que celui de s'habiller à leur guise, de choisir leurs propres vêtements et de désobéir à l'autorité masculine et cléricale, -j'ajouterais sociale-, mais le droit de tous.
Ce droit il a peu à peu été acquis à tous depuis le début du 20e siècle.
Il a commencé à être acquis aux femmes d'abord, par les grands couturiers et en premier lieu par celui qui leur a fait abandonner le corset (Paul Poiret, je crois), puis par Chanel, Dior, Saint-Laurent et par ceux qui ont préconisé le jeans comme vêtement universel, etc.
Les vêtements des hommes, pour leur part, se libèrent seulement depuis les années soixante.
Ce combat a presque tout emporté (voyez les soutanes des prêtres et les vêtement des religieuses par exemple) et il lui reste encore des victoires à remporter.
La burqa et le voile viennent remettre en question ce mouvement et ces victoires de la liberté.
Il est hors de question d'y succomber.
Et le fait que le pays de la haute couture, le pays qui a rendu possible que les femmes s'habillent exactement comme cela leur chante, le fait que la France, donc, soit à l'avant-garde du combat contre l'esclavage du vêtement qui enterre vivant est, à mon sens, significatif.
Le combat pour la liberté du vêtement est un autre combat pour la liberté.
Contre l'infâme.
Contre la dictature religieuse et la dictature tout court.