Le cerveau dont on tentera de faire imiter le fonctionnement par l'ordinateur est celui d'un chat, «certes moins évolué que le cerveau humain mais tout aussi complexe», écrit-on dans l'article de Zigonet (ici):
Cela se ferait par l’intervention de connexions qui s’apparentent aux synapses d’un félin, soit les zones de contact entre deux neurones permettant aux informations de circuler.
La question que je me pose est celle-ci: est-ce une meilleure connaissance du cerveau du chat qui a amené le choix de celui-ci plutôt que celui des humains?
Ou est-ce ce qu'on pourrait appeler le syndrome de «Terminator», du nom du personnage principal de la série de films où les machines, dotées de cerveaux humains (pour le moins) et de qualités physiques surpassant aisément les capacités humaines, veulent exterminer l'humanité et prendre le complet contrôle sur la planète (sinon sur l'univers entier)?
On permettrait à la machine d'imiter le fonctionnement félin parce qu'on la craindrait si on lui permettait d'imiter le fonctionnement du cerveau humain.
Mais qui dit à ces messieurs les savants que le cerveau des chats est moins «doué» et, donc, moins dangereux que le cerveau humain.
Il vrai que comme degré de danger, comme malignité, le cerveau humain est difficilement surpassable.
Le cerveau humain est le mal même, me semble-t-il.
Mais le cerveau félin a peut-être plus de possibilités intellectuelles s'il est appuyé par des instruments aussi puissants que ceux dont bénéficient les humains.
Mais peut-être le monde sera-t-il, en fin de compte, plus «humain» s'il est dominé par les chats ou du moins par des cerveaux imitant le fonctionnement de ceux des chats.
Peut-être est-ce la leçon de cette chanson interprétée par Yves Montand, si on l'écoute bien.
Le chat de la voisine
Qui mange la bonne cuisine
Et fait ses gros ronrons
Sur un bel édredon dondon
Le chat de la voisine
Qui s'met pleines les babines
De poulet, de fois gras
Et ne chasse pas les rats
Miaou, miaou
Qu'il est touchant le chant du chat
Ronron, ronron
Et vive le chat et vive le chat
Je ne dessin'rai pas l'homme et son agonie
L'enfant des premiers pas qui gèle dans son nid
Je ne parlerai pas du soldat qui a peur
D'échanger une jambe contre une croix d'honneur
Du vieillard rejeté aux poubelles de la faim
Je n'en parlerai pas, mieux vaut ce p'tit refrain
Le chat de la voisine
Qui mange la bonne cuisine
Et fait ses gros ronrons
Sur un bel édredon dondon
Le chat de la voisine
Qui s'met pleines les babines
De poulet, de fois gras
Et ne chasse pas les rats
Miaou, miaou
Qu'il est touchant le chant du chat
Ronron, ronron
Et vive le chat et vive le chat
Je n'serai pas l'empêcheur de déjeuner en rond
À louanger la sueur qui brûle sur les fronts
Je ne parlerai pas de l'ouvrier qui pleure
La perte de ses doigts morts aux champs du labeur
De la jeune fille fanée avant d'avoir aimé
Je n'en parlerai pas, il vaut mieux glorifier
Le chat de la voisine
Qui mange la bonne cuisine
Et fait ses gros ronrons
Sur un bel édredon dondon
Le chat de la voisine
Qui s'met pleines les babines
De poulet, de fois gras
Et ne chasse pas les rats
Miaou, miaou
Qu'il est touchant le chant du chat
Ronron, ronron
Et vive le chat et vive le chat...
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