(La nouvelle est ici)
Prédire le futur.
Tout cela à partir de statistiques sur la fréquence de mentions de certains événements dans les moteurs de recherche, aussi bien dans le passé qu'au présent, en temps réel.
Mais voilà un bien mauvais usage du verbe «prédire»: «annoncer par avance» selon la définition.
Alors que ce que Google va faire en réalité tient plutôt du domaine du pronostic («conjecture», «hypothèse à démontrer») ou de la prévision.
Google soumettra des hypothèses qui auront un certain pourcentage de chances de se réaliser.
La prédiction pour sa part a un pourcentage de 100% des chances de se réaliser.
Est-ce que l'utilisation du mot «prédire» provient de l'inflation du langage en usage dans les entreprises et leur comité de relations publiques, ou de l'hystérie des rédacteurs et journalistes de la presse technologique (disons de la presse en général).
Quoi qu'il en soit, voilà pourquoi on risque d'être déçu des «prédictions» de Google, comme on l'est très souvent par les prévisions de la météo ou par celles des gourous de la finance.
D'autant que le fait que le futur soit très souvent imprévisible constitue peut-être une grande partie du bonheur de vivre.
Supposons que tous ces politiciens qui sont au pouvoir un peu partout à l'heure actuelle (dans le sens français «politiciens»: «médiocres hommes ou femmes politiques»), contre toutes prévisions, disparaissent tous en même temps demain matin (ou mieux, ce soir, ou tout à l'heure, je suis pressé) un peu comme ce qui s'est passé avec le président polonais récemment en Russie, avec quel bonheur porterais-je leur deuil!
Je vous promets une journée de silence-blogue ce jour-là (je serai incapable d'écrire tant l'émotion m'aura saisi).
Non, l'avenir n'est à personne!
Sire! L'avenir est à Dieu!
À chaque fois que l'heure sonne,
Tout ici-bas nous dit adieu.
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