J'arrive du gym, comme tous les mardis, et il fait si beau dehors que mes doigts parviennent difficilement à accomplir longuement leur devoir quotidien sur le clavier.
Peut-être plus tard.
Pour le moment je veux seulement vous présenter ces six œufs.
L'opposition entre l'œuf à la coquille blanche et les œufs à la coquille «coquille d'œufs» éveille ma veine historico-sémiologique.
Les six œufs «coquille d'œufs» ont manifestement été mis hors de combat par l'œuf à la coquille blanche, on ne sait comment, on ne sait pourquoi.
Voyez l'air agressif de celui-ci.
L'air apeuré (ou absent) des autres.
Mais si on transforme l'image en métaphore de la conquête de l'Amérique par les Européens (peau blanche contre peaux foncées), tous les problèmes sont résolus.
On interprète toujours comme on est ou comme on sait.
P.S. Les fautes d'accord que vous avez pu lire jusqu'à maintenant (15h23) provenaient de la paresse de mon cerveau qui s'est ajoutée à celle de mes doigts.
Mais ne désespérez jamais quand vous voyez des fautes: je me relis (et on me relit), car le français n'est pas une langue qui s'écrit d'emblée sans fautes, comme vous le savez (elle n'est pas faite pour cela, au contraire, elle est faite pour montrer la supériorité de celui qui corrige sur celui qui est corrigé): c'est une langue qui s'écrit sans fautes seulement si on la relit (et encore). Peut-être est-ce la raison pour laquelle un grand nombre de personnes ne la trouvent pas moderne, elle demande trop d'efforts. La modernité c'est le sans-effort. Le «fast-write», le «fast-think», le «fast-shot».
Le blogue plutôt que l'ouvrage.
mardi 18 mai 2010
La conquête de l'Amérique
heure 13:08:00
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