C'est le visage reconstitué de Copernic à partir de son crâne.
(Le travail a été effectué par la police polonaise, d'où l'aspect un peu patibulaire du savant chanoine héliocentriste).
Son œuvre la plus célèbre, à l'origine du bouleversement scientifique du XVIIe siècle, «De revolutionibus orbium cœlestium» («De la révolution des orbes célestes»), fut publiée après sa mort. Elle fut condamnée par le pape Paul V en 1616 comme contraire aux Écritures (d'après Libération.fr ici après corrections).
Si on en parle ces jours-ci c'est que c'est son anniversaire de décès (24 mai 1543) et surtout, selon la manchette de Libération.fr, « Copernic enterré... 467 ans après sa mort ».
Je ne sais pas si l'on s'en est avisé mais en condamnant ses écrits pourtant véridiques comme « contraires aux Écritures », Paul V a disqualifié à jamais les dites « Écritures » comme source de condamnation puisque ce sont elles qui ne sont pas véridiques si ce qu'on condamne en s'appuyant sur elles est véridique.
Riez de tout ce qu'on vous dit en s'appuyant sur des « Écritures » : ce sont au mieux des blagues.
On voit, au-dessus de la « loge des bénédictions » sur la façade de Saint-Pierre de Rome, l'inscription par laquelle cette nullité de pape (même les nullités peuvent avoir leur utilité, n'est-ce pas ?) s'attribue l'édification de la basilique : «IN HONOREM PRINCIPIS APOST. PAVLVS V BVRGHESIVS ROMANVS PONT MAX AN MDCXII PONT VII».Voici la page couverture d'une des véritables « saintes Écritures », celle de l'ouvrage de Copernic.
Seuls les livres qui découvrent les mystères de l'univers -science ou littérature- sont d'inspiration divine (si Dieu existe, ce dont je doute). Les livres supposément révélés sur lesquels s'appuient les religions sont des faux (et nuisibles en plus).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire