(Une partie de l'original se trouve ici)
Une chronique de Myriam Ségal avec laquelle je suis assurément pleinement d'accord, aujourd'hui, dans le journal « Le Quotidien ».
Elle s'intitule comme vous le voyez ci-dessus «Vive le pissenlit libre» et elle prend franchement position contre le gazon trop «british» (c'est le mot qu'elle utilise), c'est-à-dire inadapté à nos climats québécois continentaux et pour la salut duquel il faut presque perdre nos brefs étés.
Le pissenlit mérite de vivre, écrit-elle, de couvrir nos terrains de son velours canari. Il ne représente aucun inconvénient. Avec ses larges feuilles, il étouffe un peu de ce damné gazon de tradition « british ».
Puis, plus loin (mais vous ne lirez pas ce passage sur Internet) :
Certains sèment du trèfle qui reste à ras du sol, aussi vert qu'une pelouse, bien plus agréable d'entretien.
Je reçois cela comme un compliment personnel puisque ma femme et moi avons décidé le mois dernier de remplacer tout ce qui pousse dans notre gazon par des plants de trèfles blancs que nous avons d'ores et déjà semés avec le large geste du semeur.
(Sans supprimer ce qui y pousse déjà de telle sorte que cela prendra quelque temps avant que notre pelouse soit comme nous l'avons planifiée)
Nous avons privilégié le trèfle non seulement pour son utilité (ou sa beauté), mais à cause de la promesse qu'avec celui-ci à la place du gazon nous n'aurions à faire chanter la tondeuse que deux fois par été.
Ce si désagréable chant de la tondeuse.
Ah si cela s'avérait !
Je vous tiens au courant.
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