C'est bien avant d'avoir lu « Au Bonheur des Dames » de Zola que j'ai aimé les grands magasins.
J'avais vu avec enthousiasme ceux de Montréal dans les années cinquante : Ogilvy's (qui existe encore), Eaton's, Morgan, Simpsons, Dupuis Frères, tous disparus.
Plus tôt encore ceux de Chicoutimi (Gagnon Frères) et d'Arvida (Hudsons's Bay).
Mais la lecture d'« Au Bonheur des Dames » avait donné une justification littéraire à tout cela.
Quand j'ai vu les grands magasins de Paris en 1970, particulièrement ceux du boulevard Haussmann, derrière l'Opéra, les Galeries Lafayette, le Printemps, mon enthousiasme a été à son comble.
(Mais aussi devant « Le Bon Marché » sur la rive gauche, ou « La Samaritaine », ou « Harrods » à Londres et les « Corte Inglés » d'Espagne, etc.).
Surtout que la plupart de ces magasins avaient été construits ou reconstruits à la Belle Époque, c'est-à-dire à l'époque de Marcel Proust pour moi, et que je croyais y voir ce que les yeux de Proust eux-mêmes avaient vu.
Idolâtrie quand tu nous tiens !
Et puis je crois avoir compris en les voyant à quoi correspondait la construction des cathédrales au Moyen Âge.
Je suis tombé récemment sur des photos du Printemps à l'occasion de son centenaire et de sa restauration. Je vous en présente quelques-unes pour me faire plaisir (avec explications ou non).
Voyez d'abord celle ci-haut : c'est une gravure de la façade du Printemps en 1910. Je vais vous en présenter certains éléments restaurés.
Voici une vue partielle de la façade d'aujourd'hui:
Et voici ses coupoles avec une vue sur l'arrière de l'Opéra (aujourd'hui « Opéra Garnier » mais qui restera toujours pour moi l'« Opéra ») dont on peut voir le classicisme plutôt que le « style Napoléon III »comme l'appelait Charles Garnier, son architecte (deux grandes scènes d'« À la recherche du temps perdu » y prennent place):
Voici les vitraux de la verrière à l'intérieur de la grande coupole:
Voici une vue rapprochée de l'enseigne de la façade:
J'avais vu avec enthousiasme ceux de Montréal dans les années cinquante : Ogilvy's (qui existe encore), Eaton's, Morgan, Simpsons, Dupuis Frères, tous disparus.
Plus tôt encore ceux de Chicoutimi (Gagnon Frères) et d'Arvida (Hudsons's Bay).
Mais la lecture d'« Au Bonheur des Dames » avait donné une justification littéraire à tout cela.
Quand j'ai vu les grands magasins de Paris en 1970, particulièrement ceux du boulevard Haussmann, derrière l'Opéra, les Galeries Lafayette, le Printemps, mon enthousiasme a été à son comble.
(Mais aussi devant « Le Bon Marché » sur la rive gauche, ou « La Samaritaine », ou « Harrods » à Londres et les « Corte Inglés » d'Espagne, etc.).
Surtout que la plupart de ces magasins avaient été construits ou reconstruits à la Belle Époque, c'est-à-dire à l'époque de Marcel Proust pour moi, et que je croyais y voir ce que les yeux de Proust eux-mêmes avaient vu.
Idolâtrie quand tu nous tiens !
Et puis je crois avoir compris en les voyant à quoi correspondait la construction des cathédrales au Moyen Âge.
Je suis tombé récemment sur des photos du Printemps à l'occasion de son centenaire et de sa restauration. Je vous en présente quelques-unes pour me faire plaisir (avec explications ou non).
Voyez d'abord celle ci-haut : c'est une gravure de la façade du Printemps en 1910. Je vais vous en présenter certains éléments restaurés.
Voici une vue partielle de la façade d'aujourd'hui:
Et voici ses coupoles avec une vue sur l'arrière de l'Opéra (aujourd'hui « Opéra Garnier » mais qui restera toujours pour moi l'« Opéra ») dont on peut voir le classicisme plutôt que le « style Napoléon III »comme l'appelait Charles Garnier, son architecte (deux grandes scènes d'« À la recherche du temps perdu » y prennent place):
Voici les vitraux de la verrière à l'intérieur de la grande coupole:
Voici une vue rapprochée de l'enseigne de la façade:
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