(L'article original de Cyberpresse est ici)
Nouvelle épidémie puritaine aux États-Unis: le moindre acteur, sportif, politicien (sens anglais naturellement) pris en flagrant délit d'adultère, pour tenter de limiter les dégâts (conjugaux ou électoraux), se prétend (ou se proclame, c'est selon) « sex addict » (expression étasunienne pour « accro au sexe » puisque cela semble être une maladie purement étasunienne pour le moment).
[...] le simple adultère est dorénavant traité comme une maladie pulsionnelle et non une faute morale, écrit Mathieu Chantelois. Comme s'il était impossible pour l'être humain de tromper son conjoint sans être atteint d'une psychose qu'on soigne en désintox.
La chose n'existe qu'aux États-Unis, comme si ce n'était que dans ce pays qu'il fallait être malade mental pour tromper son conjoint.
(Le Canada suivra bientôt, la principale activité des Canadiens étant d'imiter les Étasuniens dans tous les domaines, et parfois -très souvent- de les surpasser dans la niaiserie)
Et on la soigne cette maladie mentale: « [S]ix semaines de thérapie individuelle et en groupe qui, dans une clinique [...], peuvent coûter entre 20 000$ et 40 000$ ».
Un ravage supplémentaire du puritanisme.
Que des « psy » avisés (étatsuniens de naissance ou naturalisés) ont trouvé le moyen, comme vous le voyez, de transformer en espèces sonnantes et trébuchantes.
La religion, le sexe, la maladie, la laideur, la beauté, l'âge, le sport, l'art, la recherche scientifique, etc., n'importe quoi sert à faire de l'argent pour les Puritains.
Être riches, pour ces gens-là, c'est le signe de la bénédiction divine (cela vient de la Bible).
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