Je ne sais pas ce que la présence de ces gènes de Néandertalien a apporté à notre espèce, du moins dans ses variétés non africaines (car, comme vous verrez dans l'article d'origine -ici-, seuls les Africains n'ont pas de gènes de Néandertalien).On dit que les hommes de Néandertal étaient plus robustes et avaient en moyenne un cerveau plus gros que celui de notre espèce.
Cela a-t-il eu des conséquences sur les descendants ? Sur nous ? Je ne sais.
Mais ce qui m'a intéressé dans cette nouvelle c'est le fait qu'il y ait eu des relations sexuelles entre les deux espèces.
Je suis sûr que des humains ont eu des relations sexuelles avec des espèces animales plus éloignées de la nôtre que celle des Néandertaliens.
Et que ces relations n'ont pas donné lieu à un mélange de gènes par la naissance de descendants : la plupart de ces espèces animales, même les singes, -même les chimpanzés avec lesquels nous partageons tant de gènes pourtant-, n'étaient pas génétiquement compatibles avec la nôtre.
Seules les relations avec les Néandertaliens ont donné des résultats.
Et cela nous permet de définir le sexe comme le grand égalisateur entre les êtres d'espèces et de races différentes : pas de discrimination raciale pour le sexe.
Mêmes les racistes les plus extrêmes peuvent éprouver du désir pour des personnes appartenant à la race qu'ils détestent et jugent inférieure.
D'ailleurs les racistes, quand ils violent des personnes de la race qu'ils détestent, prétendent (et se font croire à eux-mêmes) que c'est pour marquer leur supériorité sur celles-ci.
En réalité cela est plus fort qu'eux, leur désir est plus fort qu'eux.
Le racisme est dans la tête, il n'est pas dans le désir.
Peut-être en est-il ainsi pour toute forme de sentiments discriminatoires : on hait d'autant plus fort qu'on désire davantage et qu'on combat ce désir.
J'ai trouvé cette reconstitution du visage d'un enfant néandertalien. On voit que c'est notre frère au-delà de la différence des espèces.
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