Abolition des Jeux olympiques pour des raisons religieuses

C'est ce malingre dévot, Théodose 1er *, dit improprement « le Grand », qui osait se considérer comme le successeur d'Auguste, et qui, entièrement soumis aux évêques chrétiens, a, aujourd'hui, en 392 après Jésus-Christ, aboli les Jeux olympiques.
Ceux-ci avaient été fondés en 778 avant Jésus-Christ (avant même la fondation de Rome).
Théodose les a abolis sous (le fallacieux) prétexte qu'ils étaient tenus en l'honneur de Zeus et des dieux païens.
Après avoir demandé et obtenu que la religion chrétienne bénéficie de la tolérance des empereurs romains, les Chrétiens, parvenus au pouvoir, se sont mis à persécuter les païens et les hérétiques.
En réalité, Théodose a aboli les Jeux olympiques parce que les évêques chrétiens avait posé comme vérité de la foi qu'il était inutile de rechercher la santé des corps étant donné que les seules choses qui importaient étaient l'âme, le ciel et la vie éternelle.
Que la terre était une vallée de larmes et que la vie terrestre ne valait pas la peine d'être vécue (excepté pour eux peut-être qui jouissaient des bénéfices du pouvoir et de la richesse) !

Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent;
Oubliez les heureux,

disaient-ils peut-être à leur dieu, avant Lamartine.

(Cette idéologie avait encore cours au Québec quand je suis né et durant les premières années de ma vie).
Le monde a commencé à émerger de l'interminable noirceur chrétienne quand Pierre de Coubertin a refondé les Jeux olympiques en 1896.
Après plus de 1500 ans.
Certaines autres religions -encore au pouvoir- imposent cette idéologie rétrograde à la moitié de l'humanité.

* S'il a une auréole autour de la tête ce n'est pas parce qu'il a été canonisé, c'est que l'auréole était une marque réservée aux empereurs romains dont les Chrétiens se sont emparés pour en coiffer ceux qu'ils prétendent saints, voire leur dieu lui-même qu'ils injurient ainsi en le transformant en un simple empereur romain.