Pour dire qu'il faut éviter de ranimer une vieille querelle, les francophones utilisent l'expression « ne pas réveiller le chat qui dort » alors que ceux qui parlent une langue d'origine germanique, les anglophones et les germanophones, utilisent plutôt le chien dans l'expression idiomatique qui correspond à celle des francophones : « laisser dormir les chiens qui dorment » disent les anglophones (« to let the sleeping dogs lie »), ainsi que les germanophones (« Ja keine schlafenden Hunde wecken »).
Si l'on observe bien, les francophones disent qu'il ne faut pas réveiller un seul chat, et les anglophones et germanophones évoquent le sommeil de plusieurs chiens.
Un chat francophone serait-il plus dangereux si on l'éveille que plusieurs chiens anglophones et germanophones ?
Je ne sais pas.
Et j'ignore d'ailleurs l'image que prennent chiens et chats dans les mentalités de peuples d'origines et de langues différentes.
Si je m'en reporte à mes perceptions personnelles, un chat est moins dangereux qu'un chien, on peut l'éveiller sans courir (trop) de risques.
Mais j'ai connu un chat très irascible et je connais des chiens très amicaux (consultez les billets que j'ai consacrés aux uns et aux autres dans ce blogue, Zoé, Billy, Kit Cat (décédée récemment), Porto, Bob, Omer, Loula).
Mais je connais des gens qui haïssent les chats et qui n'aiment que les chiens : il faudrait voir d'où proviennent cette haine et cet amour.
Quoi qu'il en soit, la langue que nous parlons, sans nous rendre tout à fait prisonniers de l'idéologie qu'elle contient (j'échappe à celle du français, comme vous le voyez), semble orienter notre perception des choses en nous imposant les expressions idiomatiques qu'elle nous impose.
Mais la connaissance de plusieurs langue nous libère, cela ne fait aucun doute.
Et libère notre propre langue.
J'ai déjà cité Goethe qui écrivait que « celui qui ne connaît pas les langues étrangères ne sait rien de sa propre langue».Et pourtant je connais des gens qui connaissent une langue étrangère et ne connaissent pas leur propre langue.
Si l'on observe bien, les francophones disent qu'il ne faut pas réveiller un seul chat, et les anglophones et germanophones évoquent le sommeil de plusieurs chiens.
Un chat francophone serait-il plus dangereux si on l'éveille que plusieurs chiens anglophones et germanophones ?
Je ne sais pas.
Et j'ignore d'ailleurs l'image que prennent chiens et chats dans les mentalités de peuples d'origines et de langues différentes.
Si je m'en reporte à mes perceptions personnelles, un chat est moins dangereux qu'un chien, on peut l'éveiller sans courir (trop) de risques.
Mais j'ai connu un chat très irascible et je connais des chiens très amicaux (consultez les billets que j'ai consacrés aux uns et aux autres dans ce blogue, Zoé, Billy, Kit Cat (décédée récemment), Porto, Bob, Omer, Loula).
Mais je connais des gens qui haïssent les chats et qui n'aiment que les chiens : il faudrait voir d'où proviennent cette haine et cet amour.
Quoi qu'il en soit, la langue que nous parlons, sans nous rendre tout à fait prisonniers de l'idéologie qu'elle contient (j'échappe à celle du français, comme vous le voyez), semble orienter notre perception des choses en nous imposant les expressions idiomatiques qu'elle nous impose.
Mais la connaissance de plusieurs langue nous libère, cela ne fait aucun doute.
Et libère notre propre langue.
J'ai déjà cité Goethe qui écrivait que « celui qui ne connaît pas les langues étrangères ne sait rien de sa propre langue».Et pourtant je connais des gens qui connaissent une langue étrangère et ne connaissent pas leur propre langue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire