Vraie origine

Cette nouvelle que je lis dans un blogue du Monde à propos d'une exposition organisée (mise en scène?) au Louvre par le metteur en scène et réalisateur Patrice Chéreau et intitulée «Des visages et des corps» (voyez la description de cette exposition ici) me rappelle l'atmosphère très spéciale qui régnait dans la salle du musée d'Orsay où est exposé le tableau de Gustave Courbet que vous voyez au bas de l'article, «L'Origine du monde».
Le tableau est provocant (je vous en ai parlé ici, dans ce blogue à ses débuts, en même temps que d'autres éléments aussi provocants).
Il a une telle aura, un tel magnétisme, que tous les spectateurs présents au moment où j'y étais étaient silencieux, d'un silence profond, comme devant quelque chose de sacré.
Jamais, dans ce silence, la gorge nouée, je n'ai eu autant le sentiment d'être devant un chef-d'œuvre, excepté peut-être devant certains poèmes, certaines pièces musicales (mais on est seul devant ces œuvres-là).
Son titre a-t-il quelque chose à voir?
Je vous le présente à nouveau avec son cadre, en espérant vous faire ressentir un peu ce sentiment profond à vous aussi (mais, si vous le pouvez, allez le ressentir au musée d'Orsay):

L'Origine du monde