Plus j'avance en âge plus j'ai tendance à penser comme ce vieux couple, qui a distribué à divers organismes de bienfaisance et à des parents les 11 000 000 de dollars qu'il avait gagnés à la loterie de Nouvelle-Écosse (on dirait que les Néo-Écossais sont un peu différents des Écossais tels que la rumeur publique les présente dans le monde anglo-saxon).
Et je crois que le destin malheureux de quelques millionnaires instantanés dont on a entendu parler récemment leur donne aussi raison.
(Peut-être ce destin malheureux est-il aussi le lot des gens riches en général, du moins de ceux qui n'ont pas fait eux-mêmes leur fortune: très souvent les héritiers (comme les «heureux» gagnants à la loterie) sont malheureux ou, sinon, rendent les autres malheureux: si tous les visiteurs de ce blogue habitaient à Saguenay, je pourrais écrire ici le nom de quelqu'un qu'ils reconnaîtraient tous et qui, héritier, rend vraiment beaucoup de gens malheureux.
Pour des esprits habitués à un certain niveau de vie, un gain faramineux (ou une perte trop grande aussi bien) peut avoir des effets pervers.
Aussi bien sur leur esprit que sur celui de ceux qui les connaissent ou de ceux qui croient avoir des droits à partager leur gain (personne n'est assez fou pour vouloir partager une perte, n'est-ce pas?).
(L'article original est ici).
vendredi 5 novembre 2010
Pauvres nouveaux riches!
heure 14:13:00
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