Le pape et la «criminelle» femme prêtre

En serrant la main de cette femme prêtre anglicane, la pape a donc serré la main d'une «criminelle de la foi», selon sa propre expression.
Il mettait ainsi en pratique le principe selon lequel on peut haïr le crime et ne pas haïr le criminel (sans aller jusqu'à l'aimer).
Mais peut-être n'a-t-il pas eu conscience que cette personne devant lui était considérée comme un prêtre.
(La connexion des neurones s'est sans doute faite plus tard, trop tard pour que le pape retire sa main)
Peut-être l'a-t-il prise pour une de ces femmes qui, avec certains hommes, remplacent maintenant les enfants de chœur partout dans les églises même catholiques, leur parents ne voyant plus d'un très bon œil que leurs enfants soient ainsi livrés seuls à des prêtres éventuellement libidineux comme cela s'est tant vu dans le passé, même récent.
J'aurais aimé vous présenter la photo historique de cette poignée de main mais malheureusement les autorités de l'Abbaye de Westminster sont si rapaces qu'elles interdisent les photos de l'intérieur de l'abbaye de peur de perdre les lucratifs revenus provenant de la vente de leurs propres (et inanes) photos.
J'ai cependant de ces photos prises malgré les interdictions: «aux crimes contre la foi» -qui consistent à ordonner des femmes- répondent parfois des crimes contre les rapacités ecclésiastiques (je rappelle que l'Abbaye de Westminster appartient à l'Église anglicane).
(L'article original, moins sarcastique, est ici).