Deux siècles (au moins) pour libérer l'espace public occidental de la religion et renvoyer la poupée papale à ses vains jeux de robes et de présentations de costumes, et ce dictateur voudrait qu'on se convertisse à une religion qui occupe tout l'espace public et rend pauvres ou maintient dans la pauvreté tous les pays dont les citoyens l'ont adoptée majoritairement?
Deux siècles pour que les femmes soient socialement égales aux hommes et ce dictateur voudrait qu'on adopte une religion où leur inégalité est institutionnalisée?
Décidément il ne faut pas être intelligent pour devenir dictateur ou, à force de l'être, on perd contact avec la réalité.
Ou on prend ses vessies pour des lanternes, si vous me permettez d'utiliser ainsi cette expression.
Peut-être les médias pourraient-ils s'occuper de discours plus intéressants parfois.
La chose (on ne peut pas parler d'un discours puisque cela sort d'une telle bouche) s'est passée en Italie et il s'est heureusement trouvé un média ou deux («La Stampa» et «Il Messagero») pour bien la qualifier:
L'intérêt national ne justifie pas et n'exige assurément de personne d'accueillir ainsi des numéros de clown aussi grotesques », affirme La Stampa dans un éditorial.
Que se passerait-il si un chef d'État européen se rendait en Libye ou dans un autre pays islamique et y invitait tout le monde à se convertir au christianisme? », s'interroge le quotidien Il Messagero. « Nous pensons que cela provoquerait de très vives réactions dans tout le monde islamique », poursuit le journal.
Un clown (Kadhafi) reçu par un bouffon (Berlusconi): l'Italie est bien le pays de la commedia dell'arte si on en doutait encore.
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