L'été s'en va! L'été s'en va!
Peut-être aurons-nous encore des beaux jours.
Mais voici, en attendant, un beau jour sur la baie de Tadoussac, photographié à contre-jour, de l'intérieur assombri du hall de l'hôtel Tadoussac.
Quels bleus dans le ciel et sur la mer!
Quels verts dans l'herbe (et du marron aussi, dû au temps trop chaud et au passage de ceux qui veulent s'asseoir un moment devant devant tant de calme et de couleurs)!
L'été est là encore.
On est loin de cette mer avec laquelle lutte l'homme libre de Baudelaire mais je vous cite quand même le poème.
Peut-être aurons-nous encore des beaux jours.
Mais voici, en attendant, un beau jour sur la baie de Tadoussac, photographié à contre-jour, de l'intérieur assombri du hall de l'hôtel Tadoussac.
Quels bleus dans le ciel et sur la mer!
Quels verts dans l'herbe (et du marron aussi, dû au temps trop chaud et au passage de ceux qui veulent s'asseoir un moment devant devant tant de calme et de couleurs)!
L'été est là encore.
On est loin de cette mer avec laquelle lutte l'homme libre de Baudelaire mais je vous cite quand même le poème.
L'Homme et la Mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables !
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