Hier Barbara (ici).
Cela m'a lancé sur une piste « chanson française » si je puis dire.
Et parmi ces chansons, celles de Mouloudji, un « beur » avant que le mot existe (devrais-je dire un « demi-beur » puisque, si son père était kabyle, sa mère était bretonne ?).
Mouloudji était mélancolique, comme Verlaine, je pense.
Il y a une chanson toute au futur de l'indicatif, particulièrement significative de cette mélancolie, « Un jour tu verras », que je vais vous présenter avec ses paroles qui sont, effectivement, de Mouloudji lui-même.
Cela m'a lancé sur une piste « chanson française » si je puis dire.
Et parmi ces chansons, celles de Mouloudji, un « beur » avant que le mot existe (devrais-je dire un « demi-beur » puisque, si son père était kabyle, sa mère était bretonne ?).
Mouloudji était mélancolique, comme Verlaine, je pense.
Il y a une chanson toute au futur de l'indicatif, particulièrement significative de cette mélancolie, « Un jour tu verras », que je vais vous présenter avec ses paroles qui sont, effectivement, de Mouloudji lui-même.
Un jour tu verras
Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n'importe où
Guidés par le hasard
Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons
Le temps passe si vite
Le soir cachera bien
Nos cœurs, ces deux voleurs
Qui gardent leur bonheur
Puis nous arriverons
Sur une place grise
Où les pavés seront doux
A nos âmes grises
Il y aura un bal
Très pauvre et très banal
Sous un ciel plein de brume
Et de mélancolie
Un aveugle jouera
D'l'orgue de Barbarie
Cet air pour nous sera
Le plus beau, le plus joli
Puis je t'inviterai
Ta taille je prendrai
Nous danserons tranquilles
Loin des bruits de la ville
Nous danserons l'amour
Les yeux au fond des yeuxVers une nuit profonde
Vers une fin du monde
Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n'importe où
Guidés par le hasard
Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons
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