Des innocents sont morts dans la tour de gauche, des innocents vont bientôt mourir dans la tour de droite et dans l'avion Boeing qui fonce sur elle.
Cela au nom d'une religion, c'est-à-dire au nom du mensonge et d'une illusoire autre vie, au nom de la mort.
Mais, assassinant des innocents, ce Boeing et l'autre qui l'a précédé dans l'œuvre meurtrière, visaient des coupables.
Qui, eux, ne sont pas morts et ont pu assassiner des centaines de milliers d'innocents.
Pour tous ces innocents, ceux des tours, ceux des avions, ceux des guerres en Orient, cette marche funèbre d'Henry Purcell composée pour déplorer la mort de la reine Marie II d'Angleterre, elle-même coupable pour avoir laissé son mari Guillaume d'Orange (qui la battait) renverser son père et massacrer les Irlandais au nom de la religion protestante.
C'est la raison pour laquelle je vous présente cette marche dans la version d'«A Clockwork Orange» («Orange» pour Guillaume d'Orange) afin que les assassins y apparaissent un peu parmi les innocents, les innocents dans la mélodie, les assassins dans les instruments.
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