La théâtralité davantage présente dans l'opéra que dans le théâtre

Crédit photo: Bernard Brault/La Presse

Une partie du décor de «L'Or du Rhin»,
décor produit par Ex Machina.

Dans une interview à Cyberpresse (ici) à propos de sa mise en scène de «L'Anneau du Nibelung» («Der Ring des Nibelungen») de Wagner au Metropolitan Opera de New York (bientôt dans un cinéma près de chez vous), voici ce que répond Robert Lepage à la question «Qu'est-ce qui l'attire tant à l'opéra?» d'Alain de Repentigny:

C'est la théâtralité qui m'intéresse», répond-il sans hésitation. Fort bien, mais pour ça il y a le théâtre, non? «Moi, le théâtre, en général, je ne le trouve pas très théâtral, dit-il en étouffant un rire. L'opéra est beaucoup plus théâtral. En partant, les gens chantent, t'es pas au théâtre! À l'opéra, faut que tu sois dans la vérité, mais t'es pas dans le naturalisme, ça c'est sûr. On est dans le monde de la poésie, de la peinture, de la sculpture, de la musique, du chant lyrique et tout cela est plus grand que nature.

La théâtralité davantage dans l'opéra que dans le théâtre lui-même, l'opéra comme théâtre total, c'est ce que je crois moi aussi et je m'étonne toujours de voir que certains de ceux qui font du théâtre ne s'intéressent pas à l'opéra.
Où est l'erreur?
Voici d'autres vues du décor conçu par Robert Lepage et produit par Ex Machina: