vendredi 6 novembre 2009

Une joie oubliée déjà

Je me souviens de la joie qui était la mienne cette année-là lors de la chute de ce mur de Berlin (Die Mauer) si représentatif des régimes qui l'avaient commandé, édifié, approuvé.
Je savais que la vérité de ces régimes allait bientôt être révélée et que le communisme allait bientôt tomber -qui était plutôt un «nomenklaturisme» qu'un communisme, c'est-à-dire le régime d'un petit nombre de privilégiés qui monopolisaient les bénéfices en promettant aux fidèles exploités un paradis futur.
(C'était une sorte de religion, comme vous le saisissez bien, car religion et idéologie, c'est la même chose, c'est une question de croyance en l'existence d'un paradis à venir et une réalité d'exploitation des croyants dans le présent).
Il est tombé ce régime.
Mais d'autres fous sont intervenus dans l'histoire du monde, toujours pour des raisons religieuses.
De telle sorte que, comme Jean Daniel l'écrivait récemment (ici):

Le monde ne se rappelle déjà plus avec quelle explosion d'allégresse et de délivrance il a célébré l'implosion du communisme soviétique et la disparition de la guerre froide. Il n'a plus à l'esprit le soulagement avec lequel il a salué la libération des peuples qui subissaient la terreur totalitaire. Il ne lui reste plus rien des folles espérances qu'il a mises dans les effets, notamment pour la paix et la civilisation, de la fin de l'antagonisme entre les blocs américain et soviétique.

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