lundi 30 novembre 2009

Une rare liberté

Entre deux platanes, voici la «Statue de la Liberté» photographiée à partir de Manhattan.
Cette statue appartient bien à New York mais, à mon avis, pas du tout aux États-Unis, du moins aux États-Unis qu'ont révélés les deux élections de George W Bush.
Qui existaient bien avant cet homme stupide, une terre de racisme, de fanatisme religieux, de cupidité, dont l'existence profonde et permanente n'est interrompue que brièvement, d'abord au temps de l'Indépendance, avec Benjamin Franklin, puis sous quelques rares présidences, Jefferson, Lincoln, Franklin Roosevelt, peut-être en oublié-je quelques-unes.
La liberté que la
Statue annonce n'existe pas entre New York (et quelques états du nord-est) et, disons, la côte du Pacifique, à de rares exceptions continentales près.
Tout le reste est aux mains du fanatisme et de la Bible.
Et ce n'est pas cet espace (celui qui est aux mains des ennemis rétrogrades de Darwin et de l'utilisation des cellules souches pour la recherche scientifique, le pays de Palin et des membres du parti républicain) que les fanatiques musulmans ont attaqué (leur idéologie religieuse, sociale et politique est la même) mais New York, le symbole de la modernité, de la tolérance et de l'absence de fanatisme.
Et le lieu des échanges avec l'Europe et avec le monde.
New York que les fanatiques États-uniens de l'intérieur du continent détestent eux aussi.

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