dimanche 8 novembre 2009

Les forçats sont des esclaves

En voyant cette photo de forçats étasuniens, en majorité des Noirs, on peut se dire que si l'esclavage a, en principe, été aboli aux États-Unis à la fin de la Guerre de Sécession (mais, en aucune façon, la discrimination à l'égard des anciens esclaves et de leurs descendants) les Étasuniens on trouvé un moyen de le perpétuer d'une autre manière.
On sait que les prisons américaines (les pénitenciers* particulièrement) comportent une proportion de condamnés noirs hors de proportion avec la proportion de Noirs qui composent la population étasunienne.
Ces condamnés sont contraints à des travaux forcés, comme on voit ci-dessus.
Travaux forcé: n'est-ce pas une bonne définition de l'esclavage.
Et cette nouvelle forme d'esclavage, ce sont les descendants d'esclaves qui la subissent en majorité.
Quod erat demonstrandum (ὅπερ ἔδει δεῖξαι) : ce qu'il fallait démontrer!
(J'imagine que si ces forçats ont l'air si joyeux sur la photo c'est qu'ils sont comme les esclaves: ils rient pour oublier leur malheur. Ils vont chanter tout à l'heure, peit-être des « negro spirituals », comme de raison).

*
Ce qu'on appelle « pénitencier » aux États-Unis ne correspond pas à ce qu'on appelle «pénitencier» au Québec (où les pénitenciers sont des prisons sous juridiction fédérale, je crois). Les pénitenciers étasuniens sont ce qu'on appelle des « bagnes » ailleurs.

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