En voyant cette photo de forçats étasuniens, en majorité des Noirs, on peut se dire que si l'esclavage a, en principe, été aboli aux États-Unis à la fin de la Guerre de Sécession (mais, en aucune façon, la discrimination à l'égard des anciens esclaves et de leurs descendants) les Étasuniens on trouvé un moyen de le perpétuer d'une autre manière.
On sait que les prisons américaines (les pénitenciers* particulièrement) comportent une proportion de condamnés noirs hors de proportion avec la proportion de Noirs qui composent la population étasunienne.
Ces condamnés sont contraints à des travaux forcés, comme on voit ci-dessus.
Travaux forcé: n'est-ce pas une bonne définition de l'esclavage.
Et cette nouvelle forme d'esclavage, ce sont les descendants d'esclaves qui la subissent en majorité.
Quod erat demonstrandum (ὅπερ ἔδει δεῖξαι) : ce qu'il fallait démontrer!
(J'imagine que si ces forçats ont l'air si joyeux sur la photo c'est qu'ils sont comme les esclaves: ils rient pour oublier leur malheur. Ils vont chanter tout à l'heure, peit-être des « negro spirituals », comme de raison).
* Ce qu'on appelle « pénitencier » aux États-Unis ne correspond pas à ce qu'on appelle «pénitencier» au Québec (où les pénitenciers sont des prisons sous juridiction fédérale, je crois). Les pénitenciers étasuniens sont ce qu'on appelle des « bagnes » ailleurs.
On sait que les prisons américaines (les pénitenciers* particulièrement) comportent une proportion de condamnés noirs hors de proportion avec la proportion de Noirs qui composent la population étasunienne.
Ces condamnés sont contraints à des travaux forcés, comme on voit ci-dessus.
Travaux forcé: n'est-ce pas une bonne définition de l'esclavage.
Et cette nouvelle forme d'esclavage, ce sont les descendants d'esclaves qui la subissent en majorité.
Quod erat demonstrandum (ὅπερ ἔδει δεῖξαι) : ce qu'il fallait démontrer!
(J'imagine que si ces forçats ont l'air si joyeux sur la photo c'est qu'ils sont comme les esclaves: ils rient pour oublier leur malheur. Ils vont chanter tout à l'heure, peit-être des « negro spirituals », comme de raison).
* Ce qu'on appelle « pénitencier » aux États-Unis ne correspond pas à ce qu'on appelle «pénitencier» au Québec (où les pénitenciers sont des prisons sous juridiction fédérale, je crois). Les pénitenciers étasuniens sont ce qu'on appelle des « bagnes » ailleurs.
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