Nous connaissons cette situation scandaleuse en Amérique du Nord et beaucoup d'enfants (surtout les enfants des peuples visés par les ethnocides et les génocides) en ont été les victimes, avec la complicité des gouvernements, de leurs ministères et de leurs fonctionnaires.
Une église ou une quelconque organisation (c'est la même chose), quels que soient les objectifs qu'elle affirme poursuivre (et les églises affirment révéler les voies du salut aux humains), pense en premier lieu à se sauver elle-même.
Non seulement à se sauver: à s'accroître et à accroître son pouvoir et sa richesse.
Et peu importe si ainsi elle perd ceux auxquels elle est censé révéler les voies du salut.
Les églises chrétiennes ont toujours affirmé travailler pour « la plus grande gloire de Dieu » («ad majorem Dei gloriam») : elles n'ont jamais travaillé (comme toutes les organisations religieuses) que pour la plus grande jouissance et richesse de leurs prêtres et de leur hiérarchie.
Pire encore, elles ont toujours fait comme les banques, les corporations, les compagnies non religieuses qui couvrent leur directions d'argent à l'heure actuelle (les « sur-primes ») aux dépens de leurs actionnaires et de leurs employés subalternes et de leur clientèle.
Elles ont beau réitérer leur honte, leur repentir, leur ferme propos, c'est leur pente naturelle et elles s'y abandonneront toujours: profiter des plus faibles (les enfants, les femmes, les malades, les infirmes, etc.) et fêter avec les plus forts.
Je pense que les croyances ne doivent plus être abandonnées aux mains des églises et des religions*.
Et surtout qu'il ne faut pas « laisser les petits enfants venir à eux », c'est-à-dire à leurs prêtres.
Ni ceux qui ressemblent aux petits enfants, c'est-à-dire les croyants qui croient être sauvés en se soumettant aux commandements des prêtres (ou à leurs caprices, comment distinguer ?).
Peut-être devrais-je énoncer une loi à propos de l'exploitation des faibles, laquelle, si elle n'a pas encore été énoncée par quelqu'un d'autre, devrait s'appeler la «Loi de Jack». En voici l'énoncé: « Celui qui est en position de profiter des faibles le fera toujours, quels que soient ses principes ».
* Ni l'économie aux forces du marché d'ailleurs.
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