dimanche 29 novembre 2009

Des faits sordides, gardés secrets par l'Église catholique


Attitude typiquement épiscopale
devant les pleurs des enfants
violés par les prêtres ou par d'autres évêques.

Voici quelques phrases du Rapport Murphy portant sur les viols d'enfants commis par des prêtres de l'Église catholique irlandaise du diocèse de Dublin à partir des années quarante jusque vers l'année 2000 et suivantes (et on n'a pas enquêté sur les décennies et les siècles antérieurs):

La préoccupation de l'archevêché de Dublin, au moins jusqu'au milieu des années 1990, était le maintien du secret, la peur du scandale, la protection de la réputation de l'Église et la préservation de ses biens. Toutes les autres considérations, y compris le bien-être des enfants et la justice pour les victimes, étaient subordonnées à ces priorités.

Cela illustre bien l'attitude de l'Église catholique (dont je parle sans me lasser dans ce blogue, vous l'avez remarqué) quand des membres de son clergé sont en cause: il faut d'abord assurer le salut de l'Église avant d'assurer celui des fidèles.

Le journaliste qui cite ces phrases (dans Slate.fr, ), Henri Tincq, ajoute:

À la lecture de faits aussi sordides, on est partagé entre le mépris pour des hommes d'Église qui ont trahi l'essentiel de leur mission et la consternation pour une institution cléricale qui a préféré la défense de sa réputation à la santé d'enfants innocents.

P.S. Voici ce qu'ajoute le journal Le Devoir dans son édition du lundi 30 novembre ():

Vous ne trouvez pas qu'il ressemble au cardinal

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