jeudi 26 novembre 2009

Métro de New York

Le métro de New York nous permet de faire concrètement la généalogie des métros: ils proviennent manifestement des chemins de fer inter-cités dont les plus anciens d'entre eux (Londres vers 1890, Paris, vers 1898) ne sont que cinquante ans plus jeunes que leurs géniteurs.
On le voit dans la station de la 51e rue ci-dessus (je l'ai retenue parce qu'on y voit les voies ferrées noires, on dirait de charbon, et les colonnes d'acier noires qui séparent une voie de l'autre) et dans celle de Spring Street, avec ses parois couvertes de céramique (comme certaines stations parisiennes anciennes) et ses colonnes de métal partiellement peintes, vaguement doriques).
Selon les stations on a parfois l'impression de se retrouver dans les couloirs d'une mine, au plus profond de la terre. On ne serait pas étonné de voir apparaitre les Nibelungen.
(On dit que certains New-yorkais leur ressemblent mais nous ne les avons pas rencontrés)
La station de Franklin Street a plus d'allure, comme on dit au Québec, mais je crois que c'est à cause de l'acier poli des wagons, qui me semble davantage associé à la modernité.
Quand ils prennent leur départ, on croit voir disparaître une navette spatiale, et cela évoque parfois Les Cavernes d'acier d'Isaac Asimov (celui-ci est mort et a vécu à New York, je crois)
Voyez:

Mais une fois les wagons d'acier poli disparus, le réel «mine de charbon» ressort:

Par ailleurs certaines mosaïques sont jolies et dignes de l'époque où on a construit le métro (celle, notamment, de la station de la 50e rue (la 2e ci-dessous) où apparaissent les personnages d'Alice au pays des merveilles):







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