Voilà un effet très réussi dans ce que National Geographic considère comme un fond d'écran.
Grâce aux coquelicots du premier plan qui, pour diverses raisons, -dont un poème que j'ai déjà cité et traduit dans ce blogue-, sont associés aux grandes guerres du 20e siècle, et en particulier à la Guerre de 1914-18, la photographie relie la destruction de ce temple au fond (grec ou romain, plutôt romain, je crois, étant donné son style) à une catastrophe, à une guerre du genre de celle de 1914-18, plutôt qu'au passage du temps comme on le fait d'habitude.
Et il se pourrait bien qu'effectivement la destruction de ce temple, plutôt qu'au temps, soit due aux violences des foules chrétiennes fanatiques du 4e ou 5e siècles à l'égard des cultes classiques ou, peut-être, à la fureur aveugles des Barbares -qu'ils viennent de Germanie ou d'Arabie ou des steppes de l'Asie centrale.
Tout ce sens par le simple rapprochement de fleurs et de ruines.
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