lundi 2 novembre 2009

Sincérité et franchise

Je ne connaissais pas ce sieur Jean-Baptiste-Antoine Suard avant de lire sa réflexion (colonne de droite) que, m'observant, je trouve fort juste (je suis sincère -je pense- mais surtout franc car pour écrire tout ce que j'écris dans ce blogue je ne reçois aucune demande, bien au contraire: quand on me fait des commentaires, il y a toujours une demande sous-jacente que je me taise dans la majorité d'entre eux).
Mais j'ai fait des recherches sur ce sieur, c'était plutôt un réactionnaire, partisans des Bourbons à l'époque de la Révolution et, comme tous les gens de son camp (qui est celui des dictatures) il préfère la sincérité -dans le sens où il définit celle-ci- à la franchise, puisque la sincérité respecte les limites qu'on lui fixe et que la franchise ne le fait pas.
La franchise appartient au Misanthrope (de Molière, vous l'aviez deviné) et la sincérité à son ami Philinthe.
Le
Misanthrope se retrouve fort seul dans un «désert» (au sens 17e siècle de ce mot).
Moi aussi?

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