Crédit photo: AFP/JupiterimagesLisez bien l'argument d'un monsieur tout-le-monde (dont le pseudonyme est «Mmmmmm»), adversaire de la réforme de l'orthographe du français, tel que rapporté par l'Express.fr (ici):
En fouillant bien, Mmmmmm a repéré un changement récent. «Quand on voit que l'Académie française a validé le fait de dire 'des haricots' -des zaricots- simplement parce trop de gens faisaient la faute, il y a de quoi se poser des questions».
(C'est moi qui souligne)
Encore un profane qui se mêle de ce qu'il ne connaît pas et, surtout, une sorte de partisan attardé de la monarchie ou de la dictature.
Une langue ne se dirige pas par le «haut» (c'est-à-dire le roi, le dictateur ou l'Académie): elle est faite par le peuple qui le parle et pour lui.
Le «haut» ne peut qu'accepter et cautionner le fait accompli quand «trop de gens [font] la faute».
Autrement, pourquoi avoir peu à peu accepté que l'on ne parle plus le latin sous prétexte que trop de locuteurs ignorants faisaient des fautes en le parlant et le transformaient ainsi en roman d'abord, puis en français?
On a donné raison à ceux qui faisaient des fautes. A-t-on eu tort? Faut-il se poser des questions?
Le français est du latin fautif.
Est-ce une raison pour vouloir revenir au latin?
Vous n'aimeriez pas cela.
Mmmmmm...
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