Delenda est America I: la sieste

Les Espagnols faisaient semblant qu'ils ne faisaient plus la sieste au mi-temps de leur journée lorsque nous les interrogions à ce sujet durant notre dernier voyage en Espagne.
Surtout à Séville, dans le sud du pays.
Les idées reçues en provenance surtout d'Amérique du Nord leur faisaient croire que la sieste était une faute contre la modernité et contre l'efficacité.
Il n'en est rien, c'est l'Amérique du Nord, dans ce domaine comme dans la majorité des autres, qui a tort.
Sans sieste, l'esprit des humains fonctionne moins bien.
Voyez le paragraphe principal de cet article (que vous pouvez lire en entier ici) dont vous voyez le premier paragraphe ci-dessus:

Lors d['une] étude, [d]es chercheurs ont examiné 39 jeunes adultes divisés en deux groupes dont l’un a fait une sieste et l’autre pas. A midi, tous les participants ont été soumis à des exercices mentaux visant surtout à activer l’hippocampe, une région du cerveau qui aide à stocker des informations. Les deux groupes ont eu des performances similaires. A 14 h, le groupe retenu pour faire la sieste est allé dormir pendant 90 minutes, alors que l’autre groupe est resté éveillé. A 18 h, tous les participants à l’étude ont été, de nouveau, soumis à une série d’exercices mentaux, dans lesquels ils devaient mémoriser des informations. Selon les chercheurs, ceux qui sont restés éveillés toute la journée ont vu leurs performances décliner comparativement aux précédents exercices, tandis que les participants ayant fait la sieste ont fait notablement mieux et ont même amélioré leurs aptitudes.

Delenda est America (alba)*.

* Pour les non-latinistes: «Il faut détruire l'Amérique (blanche)». C'est la première d'une série de billets de ce blogue qui portera le nom de «Delenda est America», où il sera question des raisons intellectuelles, morales et philosophiques pour lesquelles l'Amérique blanche (c'est-à-dire non amérindienne) doit être détruite.
Sera compris dans cette «America», tout continent qui aura adopté la philosophie, les mœurs, les coutumes, les habitudes, la nourriture et l'idéologie nord-américaines.
En sera exclue toute partie de l'Amérique du Nord qui aura rejeté ce que le reste du continent et les autres continents auront adopté.
Naturellement la destruction dont il est question est une destruction non violente: une destruction de l'esprit, disons du non-esprit.