lundi 22 mars 2010

Une vieille nouvelle sur la passion

C'est une nouvelle que l'on pourrait qualifier de vieille (que dites-vous de l'«oxymore»: une «vieille nouvelle»?) car elle date de 2008 (elle est ici).
Un baiser qui perfore le tympan.
Mais ce n'est qu'aujourd'hui qu'elle parvient à mes yeux et l'occasion est trop belle pour déplorer encore une fois l'incidence de la passion, qui est l'amour sous une forme parfois meurtrière (en tous cas mutilante comme on le voit dans cette «vieille nouvelle»).
La passion est merveilleuse mais sans doute comme doit être merveilleux le crime.
Elle est dangereuse comme le crime, et pas seulement pour l'objet sur lequel elle s'exerce. Pour celui aussi qui la ressent et se laisse diriger par elle.
L'humain n'est pas fait pour les excès.
D'où l'incompréhension où je suis de la condamnation des tièdes dans l'Évangile: sûrement une interpolation comme il y en a tant dans les livres dits sacrés, pour le bénéfice de ceux qui s'appuient sur eux pour dominer et gagner leur vie agréablement aux dépens des croyants.
Et en ce qui concerne la passion et les baisers passionnés (et autres caresses) il faut toujours garder en tête la morale du fabuliste: «Patience et longueur de temps/Font plus que force ni que rage *».

* Dans la fable intitulée «Le lion et le rat».

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