Ce sont deux des affiches utilisées pour l'Exposition itinérante Alfred Pellan, l'une au Musée national des beaux-arts du Québec, l'autre au Centre national d'exposition de Jonquière.
On y voit ce dessin qui est un autoportrait du peintre.
Nous sommes allés voir cette magnifique exposition après-midi, où l'on peut suivre l'évolution de ce peintre, des années trente aux années soixante-dix, voire quatre-vingts.
Dès que je retrouverai sur la Toile quelques-unes des œuvres qui m'ont plu, au fur et à mesure de mes découvertes, je vous dirai quelque chose de cette exposition.
Un tableau de 1934 -«La Table verte»- m'a particulièrement intéressé, non pas surtout par son art (quoique...) mais par un lien qu'un élément de la représentation établissait avec la littérature: sur ladite «table verte» il y avait un livre portant un nom sur deux lignes comme ceci:
ST
Ce n'était rien qu'un mot, mais en faisant visuellement voir qu'il y avait l'abréviation de «saint» («St») dans le nom de Marcel Proust, le peintre y signifiait, je pense, son adoration pour cette œuvre qui est ma bible à moi (et rassurez-vous je ne prétendrai pas qu'«À la recherche du temps perdu» a été écrit par Dieu lui-même (s'il existe), même si je crois que Dieu (s'il existe) en serait plus fier que de la Bible et du Coran qu'on lui attribue malgré lui et dont je suis sûr qu'il a honte (s'il existe) à cause de tous les massacres, théologies et autres niaiseries qui en ont découlé).
Voici le cadre de présentation de l'exposition sur le site du Centre national d'exposition (ici):
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