La chronique mensuelle d'aujourd'hui de John R. MacArthur, président du Harper's Magazine, dans le journal Le Devoir, demande qu'on boycotte les États-Unis afin d'y créer un sursaut salvateur qui empêchera la chute définitive vers laquelle l'entraînent les sorcières et les démons de la droite et des républicains.
Un États-unien clairvoyant, il fallait le signaler.
(Il est vrai que M. MacArthur est francophone, ce qui redresse un peu les neurones dans la tête de toute personne humaine, en particulier quand elle est états-unienne).
Je vous invite à lire cette chronique: elle est ici.
Mais je veux en extraire un passage dont vous pourrez extrapoler l'état de déliquescence où en est maintenant la société états-unienne et le peu de chose qui la sépare maintenant de la chute finale (où elle nous entraînera si nous n'y prenons garde):
Au-delà des crises économiques et guerrières, il y a chez nous une crise de l'éducation publique liée à la sécurité aérienne. Avant l'attentat raté de Noël à bord de l'avion à destination de Détroit, un employé du Département d'État a mal écrit dans son ordinateur le nom du terroriste présumé, Umar Farouk Abdulmutallab, ce qui a permis à celui-ci, en partie du moins, d'échapper à l'attention des autorités qui auraient pu saisir son visa.
Et dire que les réformes de l'éducation au Québec et dans beaucoup de parties du monde se sont appuyées sur les recettes éducatives états-uniennes pour se faire.
C'est ce qu'on pourrait appeler de la malbouffe pédagogique qui s'ajoute à la malbouffe commerciale, industrielle et financière. Et à la malbouffe.
On voit très bien pourquoi personne ne sait plus plus écrire, ni parler, ni penser (j'ajouterais ni vivre) dans la plus grande partie de l'Occident.
lundi 1 février 2010
D'une mauvaise orthographe à la chute finale
heure 13:02:00
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