lundi 22 février 2010

Une hostie à l'arsenic

(Cliquez l'image ou ici pour être conduit à l'article)

Peut-être n'y a-t-il rien de vrai dans cette thèse qui met en cause un prêtre catholique du 17e siècle qui, par souci de gagner la luthérienne reine Christine de Suède à l'Église catholique, aurait empoisonné le philosophe Descartes, professeur de philosophie de la reine, au moyen d'une hostie contenant non seulement le corps du Christ, comme le croient les Catholiques, mais aussi de l'arsenic.
Le prêtre croyait que la philosophie cartésienne allait détourner la reine d'une conversion.
(Il faut dire que la reine Christine, inhumée* avec les papes dans la crypte de Saint-Pierre de Rome maintenant, a effectivement adhéré à l'Église catholique quelques années plus tard, a abdiqué et s'est réfugiée à Rome, mais pas à la foi catholique car le reste de sa vie à Rome a été agrémentée de meurtres, de coucheries et de «péchés de la chair» auxquels elle a directement participé).
Peut-être n'y a-t-il rien de vrai dans cette histoire mais le seul fait qu'on puisse l'évoquer montre jusqu'où est tombée l'Église catholique avec toutes ces histoires de pédophilies étouffées et, plus lointainement, d'exécutions sur les bûchers et de massacres américains, africains et asiatiques.
L'Église catholique est comme une sorte de parti bolchévique meurtrier qui a réussi à survivre à ses crimes (et sans les regretter) depuis 2 000 ans, contrairement à son équivalent russe.
Habileté ou protection divine (Dieu, dans ce cas, et s'il existe, se discréditerait totalement)?

Mais c'est le fait qu'elle ne cherche jamais à reconnaître ses crimes millénaires, ni à les condamner, ni à explicitement condamner leurs auteurs ni à s'en désolidariser, tout en se proclamant l'«église de Dieu» qui, non seulement détournent peu à peu d'elle tous ses fidèles, mais fait croire à tous qu'elle est capable de tous les crimes et capable de justifier tous les inexpiables crimes qu'on commet, qu'on a commis, qu'on commettra en son nom.

* Voici une photo de la tombe de Christine de Suède dans les «Grottes vaticanes» pas plus scandaleuse que celles des papes qui lui tiennent compagnie:

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