J'avais promis de vous présenter le concerto de Vivaldi qui correspondait à la saison où nous entrions.
Nous sommes entrés dans l'hiver depuis plus d'un mois maintenant et j'avais oublié ma promesse.
Jusqu'aux grands froids des derniers jours, où l'hiver d'avant les changements climatiques s'est rappelé à moi avec ses plus de moins vingt (belle construction syntaxique n'est-ce pas?)
(À vrai dire, avant les changements climatiques, c'est de moins quarante et plus qu'il aurait fallu parler).
Je me suis donc lancé à la recherche d'interprétation du Concerto n° 4 en fa mineur, op. 8, RV 297, «L'Inverno» de Vivaldi sur Youtube et Dailymotion et je suis tombé sur une vidéo qui, à travers d'autres images, présentait des tableaux d'hiver peints par des artistes québécois.
Je ne connaissais pas ces tableaux, ni leurs auteurs à l'exception de l'un d'entre eux que je vais nommer dans la légende que je vais rédiger pour lui comme pour tous les tableaux que je vais vous présenter.
Je vous présenterai ensuite la vidéo d'une interprétation de «L'Inverno» ainsi que les paroles (italiennes avec une traduction française) du poème que Vivaldi avait associé à celui-ci.
Voici les tableaux représentant l'hiver au Québec (vous constaterez que l'hiver québécois correspond très peu aux paroles du poème de Vivaldi) et leurs légendes.
Cathédrale et Hôtel de ville de Québec
Château Frontenac à la brunante
Petite rue de Québec
Rue Saint-Louis à Québec
Rue de Baie-Saint-Paul
Rue de Trois-Rivières
avec nos porteuses de burqa à nous:
deux religieuses
Même rue, du point de vue opposé.
et les mêmes femmes vêtues de burqas
asservies à un dieu sémite et de «sexe» masculin
Ruelle à Montréal ou à Québec
Et voici les paroles du poème de Vivaldi:
3 commentaires:
Je ne savais pas qu'il y avait des textes qui allaient avec cette oeuvre.
Ces textes ne sont que des sortes de présentations ou de mises en situation de la musique.
La musique est si libre d'interprétation que les compositeurs de la Renaissance (surtout quand ils étaient prêtres comme Vivaldi) ressentaient le besoin de limiter les interprétations que l'auditeur pouvait en faire.
Mais, comme pour l'interprétation de la Bible ou des Évangiles, cela ne marche pas.
Tout échappe à ceux qui veulent limiter la liberté des auditeurs, lecteurs, spectateurs, des fidèles, des citoyens, etc.
Quand même. Je trouve cela intéressant et non limitatif. Au contraire.
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