La réalité du pouvoir

Voici ce que j'ai lu quelque part cette semaine ou la semaine dernière à l'occasion de l'anniversaire de la chute du mur de Berlin.
Après son éviction du pouvoir par Boris Eltsine (que l'Occident aimait beaucoup mais qui était un poivrot et n'a fait ce qu'il a fait que parce qu'il ne savait pas ce qu'il faisait) quelqu'un interrogeait Mikhaïl Gorbatchev :

-Quand a-t-on pris conscience que le communisme n'était pas une bonne voie pour développer économiquement un pays?
-Octobre 1917, répondit laconiquement Gorbatchev.

De 1917 (date de la Révolution bolchévique) à 1991, presque trois-quarts de siècle de régression économique constante, accompagnée de massacres sans nombre et de l'imposition de cette régression vers la barbarie (somme toute) à des pays développés d'Europe (pays baltes, Allemagne de l'est, Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie, etc.) et à l'Asie (où l'horreur dure encore).
Sans parler de Cuba.
Et des tentatives réitérées pour l'imposer à des pays encore plus développés d'Europe avec la complicité d'une grande partie de leur population, parmi lesquels d'éminents intellectuels, pas plus intelligents pour cela. (Je ne les nommerai pas, ce serait le coup de pied de l'âne).
Évidemment, si l'on songe que, dans le domaine des croyances, le judaïsme dure depuis plus de 3000 ans, le christianisme depuis plus de 2000 ans et l'islam depuis presque 1500 ans, on peut penser que le communisme, heureusement, a sévi moins longtemps.
Et qu'il prend maintenant une apparence un peu plus respectable avec la perte du pouvoir que ses dirigeants avaient de mutiler et de massacrer comme l'ont fait le judaïsme (il l'a retrouvé depuis peu) et le christianisme (parfois, comme les États-Unis sous Bush, il le retrouve).
L'islam, quant à lui, est encore malheureusement au pouvoir dans trop de pays et il y utilise sans vergogne ses pouvoirs de mutilations, de meurtres et de massacres.
Mais, en ce qui concerne le communisme (et le judaïsme et le christianisme d'ailleurs) seule l'apparence est respectable: le voile se déchirera vite si un quelconque pouvoir lui retombe jamais entre les mains : la vérité alors éclatera douloureusement.

Les profils des bourreaux et, autour d'eux,
une partie de leurs innombrables victimes mais 
ayant été eux aussi bourreaux un jour ou l'autre
dans une spirale sans fin.