Voilà un véritable martyr, un témoin de la liberté.
Quelqu'un qui donne sa vie, non pour un illusoire salut éternel, mais pour la liberté temporelle de ses compatriotes.
C'est Liu Xiaobo, celui auquel le jury d'Oslo, malgré les menaces des monstres froids pseudo marxistes, vient de décerner le Prix Nobel de la Paix 2010.
Je lui dédie ce poème de Li Bai.
Peut-être la charmante Lo-foh qui y apparaît, en défendant les feuilles de mûrier qui sont nécessaires aux vers à soie contre les chevaux du seigneur, accomplit-elle le même travail que Liu Xiaobo contre les affairistes assoiffés de pouvoir du Comité central.
En chinois d'abord:
Et en français:
La chanson des quatre saisons, printemps
Dans le pays de Thsin, la charmante Lo-foh
Cueillait des feuilles de mûrier, aux bords d'une eau transparente,
Ses blanches mains posées sur les branches vertes,
Son teint resplendissant illuminé par un beau soleil.
Elle disait: Les vers à soie ont faim, le soin de les nourrir m'appelle;
Il ne faut pas, seigneur, que vos cinq chevaux piétinent plus longtemps ici.
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