Dans un premier temps, devant cette nouvelle, je me suis dit que les femmes possédaient là une supériorité qui ne serait jamais accessible aux hommes car, à l'heure actuelle, ceux-ci ne sont aucunement susceptibles d'accéder à la maternité et, par conséquent, de faire grandir leur cerveau par ce moyen.
Dans un deuxième temps je me suis dit que tout accès à une nouvelle activité aurait aussi comme conséquence de faire grandir le cerveau, de tous... et pas seulement l'accès à la maternité.
Et que, par conséquent, l'accroissement du cerveau était ouvert à tous, hommes et femmes, pourvu qu'ils s'impliquent émotionnellement et intellectuellement dans ladite nouvelle activité, ce qui est nécessaire d'ailleurs pour réussir dans celle-ci.
Puis j'ai relu attentivement l'article qui suit cette nouvelle (dont l'essentiel est ici) et cette phrase m'a frappé:
Les comportements maternels relèveraient donc plus d'un accroissement de l'activité cérébrale que de l'instinct.
Si les comportements maternels ne relèvent pas de l'instinct mais de l'accroissement de l'activité cérébrale, les hommes placés devant la nécessité de materner (autant que de «paterner», si le mot existe) ne seraient-ils pas susceptibles d'accéder à ces comportements (et de bénéficier, donc, de l'accroissement cérébral qui s'ensuit)?
Je pose la question, et peut-être la réponse y est-elle contenue.
lundi 25 octobre 2010
Comportements maternels et cerveau
heure 14:57:00
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