Je suis évidemment idolâtre, de cette idolâtrie que Proust lui-même condamnait dans l'attitude de John Ruskin à l'égard des œuvres dont il parlait (Proust, avec sa mère le traduisait car il ne connaissait pas l'anglais et elle, oui).
Mais cette chambre (qui est une reconstitution mais avec les éléments authentiques), ce lit de laiton, c'est là que Marcel Proust a accouché d'« À la recherche du temps perdu » (premier volume publié en 1913, voir la fin du billet précédent ici), peut-être dans le sens littéral d'« accouchement » car il y a consacré un travail long et constant qui l'a sans doute conduit à la mort à 51 ans.
Et cette chambre et ce lit sont l'une des raisons principales pour laquelle je tenais à visiter le Musée Carnavalet.
Il n'y a de traces du miracle que dans mes yeux.
Sans yeux pour le créer le monde n'existe pas.
Mais cette chambre (qui est une reconstitution mais avec les éléments authentiques), ce lit de laiton, c'est là que Marcel Proust a accouché d'« À la recherche du temps perdu » (premier volume publié en 1913, voir la fin du billet précédent ici), peut-être dans le sens littéral d'« accouchement » car il y a consacré un travail long et constant qui l'a sans doute conduit à la mort à 51 ans.
Et cette chambre et ce lit sont l'une des raisons principales pour laquelle je tenais à visiter le Musée Carnavalet.
Il n'y a de traces du miracle que dans mes yeux.
Sans yeux pour le créer le monde n'existe pas.
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